Bonjours à tous! Dans cette fic, Harry Potter est le père génétique de Seto Kaiba. J'ai eu cette idée lors d'un rêve bizarre alors voilà
Il n'y aura que cinq chapitres! Voilà déjà les deux premiers, bonne lecture! Dites-moi ce que vous en pensez!!
Chapitre 1: La décision d’Hitsuro Kunimitsa
Hakani Kunimitsa regardait par la fenêtre. Le soleil se couchait à l’horizon. C’était une femme âgée de 55 ans. Son mari, un homme de 57 ans, la rejoignit. Il était directeur d’une entreprise de jouets, l’une des plus grosses et importante au Japon. Il donnait une soirée pour son départ à la retraite. Là, il donnerait les dernières instructions sur sa société. Hakani se tourna vers lui :
« Hitsuro es-tu sur que cela ira pour nos enfants ?
-S’ils sont vraiment mes enfants, cela ira. Trop longtemps ils ont été dépendants de ma fortune. Cela doit s’arrêter !
-Si tu le dis. Au fait, c’est aujourd’hui que Mitsuko doit nous le présenter. Il était temps, elle a 22 ans et n’a toujours pas d’époux ! Comme sa sœur !
-Ca m’a l’air sérieux ce coup-ci. Comment s’appelle-t-il ce fameux Anglais ?
-Pour la cinquantième fois, cet Anglais s’appelle Harry James Potter. Tu sais bien qui est-ce ?
-Un sorcier comme nous qui…
-Qui a sauvé son pays d’un mage noir! Vu ta mémoire qui te fait défaut, il était grand temps de prendre ta retraite. »
Elle alla se changer. Hitsuro pensa à la décision qu’il avait prit et il savait que cela risquerait de détériorer ses relations avec ses enfants. Et Harry James Potter ? Qu’allait-il en penser ? Il secoua sa tête. Il s’inquiétait surtout de la réaction de son fils à propos d’Harry. Il n’aimait pas les étrangers ; ce qui était ridicule car plusieurs membres de la famille Kunimitsa étaient Occidentaux. Hitsuro avait trois enfants, deux filles et un garçon qui était l’aîné. Sa deuxième fille âgée de 6 ans de plus que Mitsuko portait le nom d’Akemi. Elle avait 28 ans et refusait de se marier au grand dam de sa mère. Une petite alerte lui signala qu’un fax venait d’arriver. Il s’approcha et le lut. Son fils Takeshi le prévenait qu’il allait venir avec plusieurs amis. Son père soupira. Cela faisait un an qu’il ne l’avait pas vu et Takeshi n’avait pas correspondu avec ses sœurs. De plus, il n’aimait pas en général les amis de Takeshi. Tous ambitieux et orgueilleux qui faisait tout pour être respecté. Il expira de nouveau. Il espérait que tout irait bien. Plusieurs heures plus tard, dans la salle de bal, les invités commençaient à parler. Tous étaient au courant du départ en retraite d’Hitsuro et tous espéraient de devenir l’héritier de la société. Il descendit en compagnie de sa femme et les salua un par un. Ils le complimentaient, le félicitaient. Une voix les appela :
« Mère ! Père !
-Akemi ! Tu es finalement venu !
-Evidemment, pour rien au monde je manquerais une occasion de voir mes géniteurs.
-Et tu n’as pas ramené un fiancé, souffla Hakani passablement énervée.
-Si cela se trouve, elle le sera avant ce soir. »
Ils se retournèrent tous les trois pour voir qui avait parlé. C’était Takeshi. Akemi le regarda froidement :
« Je me marierais quand j’en aurais envie ! Ce n’est pas toi qui va me dire ce que je vais faire !
-Père, commença Takeshi, je voulais vous dire que…
-Ne change pas de sujet ! s’emporta Akemi.
-Les amis dont je t’ai parlé dans le faxe, sont des célibataires de bonnes familles. Mitsuko trouvera peut-être son bonheur » termina Takeshi.
Akemi explosa de rire. Elle était au courant pour Harry. Elle lança à son frère :
« J’espère que tu as des calmants car tu en auras besoin en voyant la tête du petit-ami de Mitsuko.
-Un petit-ami ? Elle s’en est finalement trouvée un ?
-Oui !
-Et pourquoi devrais-je m’énerver ? »
Il se tourna vers son père, attendant une réponse. Celui-ci allait répondre quand un majordome vint le voir et lui dit que sa cadette était arrivée en compagnie de son fiancé. Les époux Kunimitsa sursautèrent. Le majordome continua :
« Mlle Mitsuko m’a chargé de vous dire que vous deviez les rejoindre dans le petit salon de Madame pour faire les présentations. En tout cas, l’homme est très beau si vous voulez mon avis.»
Hitsuro et Hakani se regardèrent un moment et les rejoignirent dans le petit salon en compagnie de Takeshi méfiant et d’Akemi toujours souriante avec une certaine ironie.
Pendant ce temps, au salon, Mitsuko finissait d’arranger Harry qui était un peu stressé.
« Tu es sure que ça ira ? J’ai quand même un peu peur de les décevoir.
-Reste naturel mon chéri. C’est tout ce que je te demande ! Et n’oublie pas de t’incliner pour les saluer, pas de contact physique !
-Très bien. »
Mitsuko était une femme dotée d’un caractère assez trempé. Elle savait imposer un certain respect et ne supportait pas qu’on lui donne des ordres. Harry l’avait bien compris mais l’acceptait. Il la regarda et l’embrassa délicatement sur les lèvres. Elle sourit. On entendit des pas dans le couloir. La porte s’ouvrit et le reste de la famille entra et le vire. Mitsuko annonça :
« Père, Mère, Akemi, Takeshi, je vous présente mon petit-ami : Harry James Potter ! »
Harry se fléchit avec beaucoup de respect. Akemi eut un sourire et lui rendit son salut. Ses parents en firent de même. Akemi s’adressa à sa sœur :
« Tu as toujours eu bon goût Mitsuko. Il a l’air d’un vrai gentleman.
-En effet, comme ça, il en a, ajouta Hitsuro avec un regard méfiant. M Potter cela ne vous gênera pas de venir vous entretenir avec moi à la fin de cette soirée ?
-Non monsieur. Je viendrais avec plaisir.
-Parfait, déclara Hakani. Et toi Takeshi, tu ne dis rien ? »
Tout le monde se retourna vers lui et Harry n’aima pas son regard. Il semblait bouillonner de rage. Il serra ses poings et siffla entre ses dents comme pour s’empêcher de hurler :
« Qu’est-ce que c’est que ça ?
-Ce « ça » se nomme Harry James Potter, répondit Harry calmement et aimablement.
-Ah ! C’est donc vous ! Et sous prétexte que vous êtes un héros dans votre pays, vous pensez que vous pouvez vous permettre de débaucher nos filles ?
-Takeshi ! s’indigna son père. De quel droit parles-tu à un de nos hôtes sur ce ton ? Est-ce comme cela que je t’ai élevé ?
-Laissez monsieur Hitsuro, dit Harry en s’avançant vers Takeshi. Je sors avec votre sœur car je l’aime tout simplement. Je n’ai jamais abusé de personne avec mon soi-disant titre. Soyez rassuré.
-Dans ce cas, laissez ma sœur tranquille ! Trop longtemps les Occidentaux ont souillé le Japon et certains d’entre eux se sont joints à notre famille la déshonorant encore plus ! C’est pour cela que nous devons nous rattraper en restant le plus japonais possible. Mitsuko, seuls tes yeux montrent que tu es asiatique. Je sais que ce n’est pas de ta faute mais on peut arranger cela. Je connais un grand médecin qui sera capable de te donner un visage d’une vraie Japonaise !
-Tu n’es qu’un sale raciste, répondit Mitsuko en lui jetant un regard froid. Ton discours est démodé. Le passé est le passé, il faut se tourner vers le futur et il me dit de sortir avec un Anglais.
-Mitsuko, Akemi, j’ai ramené des amis célibataires rien que pour vous !
-Trop aimable, rétorqua ironiquement Akemi. Mais je n’ai aucune envie d’épouser un de tes amis qui partage sûrement les mêmes idées politiques que toi, merci bien !
-Père ! Vous saviez que c’était un Anglais ? rugit Takeshi.
-Oui, mais je ne l’avais jamais rencontré auparavant.
-Et vous l’avez laissé rentrer chez nous ? Les Occidentaux qui ont épousé les notre avaient au moins le sang-pur ! »
Tout le monde sursauta à cette dernière réplique. Harry sentit la colère monter en lui. Takeshi poursuivit :
« Un sang-mêlé ! Voilà ce qu’est Harry James Potter ! Avec sa stupide sang de bourbe de mère ! »
CLAF !
Harry venait de le gifler. Il déclara doucement :
« Que vous m’insultiez est une chose, j’ai l’habitude mais je ne laisserais jamais personne insulter ma défunte mère. Si vous voulez converser avec quelqu’un, ayez l’obligeance de ne pas insulter les morts. C’est irrespectueux et surtout très impolie pour la personne avec qui vous êtes et…
-Takeshi, tu me fais honte ! Allons descendre maintenant. Les invités attendent. »
Takeshi lança :
« Mitsuko si tu te maries avec lui et que tu portes ses enfants, sache que tu n’es plus ma sœur ! »
Ils sortirent tous en direction de la salle de bal et se séparèrent. Akemi sortit :
« Harry, toi et moi on va s’apprécier, je le sens !
-Vraiment ?
-Oh qu’oui ! D’ailleurs, je serais curieuse de voir les amis de Takeshi. Histoire de voir s’ils sont assurément bien que Takeshi le prétende.
-Oh, si en même temps tu pouvais te trouver quelqu’un parmi ces gens, ce ne serait pas perdu, murmura Hakani pleine d’espoir.
-Mère ! Vous n’allez pas recommencer !
-Mais tu as passé l’âge raisonnable du mariage. Accepte au moins un mariage arrangé, nous te présenterons plusieurs prétendants et…
-Mère, vous aviez 25 ans quand vous avez eu Takeshi.
-Mais j’étais marié depuis 5 ans. Ton père et moi n’étions pas prêts à avoir un enfant à ce moment là !
-Mère, je vous demande de ne plus me parler de ça pendant la soirée d’accord ?
-Entendu, soupira Hakani.
-Monsieur Hitsuro ! Madame Hakani ! Je dois vous parler d’une chose importante, lança un invité. Venez donc !
-Ils sont comme des vautours, déclara Akemi en regardant s’éloigner le couple Kunimitsa s’en aller avec lui. Ils espèrent tous devenir l’héritier de la société. Donc, ils jouent au toutou.
-C’est perdu d’avance, ajouta Mitsuko. Père déteste ces gens là et moi aussi. Ils sont des gentils chihuahuas mais dès que père fait quelques chose qu’ils n’aiment pas, ils deviennent des bouledogues enragés. »
Akemi hocha la tête et partit en déclarant qu’elle allait draguer. Mitsuko prit Harry à part :
« Tu n’y vas pas de main morte avec Takeshi. Je suis vraiment désolée pour ce qu’il a dit.
-Ne t’en fais pas pour ça. Puis, maintenant, il sait qu’il ne doit pas m’énerver. Je vais te laisser, j’ai un besoin urgent.
-Ne te perds pas en chemin, fit Mitsuko avec un sourire. La maison est grande. »
Harry se retourna, lui sourit et s’éloigna. Mitsuko alla se servir à boire. Takeshi s’approcha d’elle accompagné d’un homme âge d’une trentaine d’année environ. Celui-ci annonça :
« Mon nom est Akito, je suis le plus grand comptable de la société de votre père. Tu peux nous laisser Takeshi, je m’en occupe. »
N’aimant pas le ton sur lequel il avait prononcé le mot « occupe » Mitsuko se retourna vers Akito et le regarda droit dans les yeux. Takeshi s’en alla l’air satisfait. Akito proposa à Mitsuko de sortir dehors. Elle accepta. Ils s’assirent sur un banc. Akito commença à parler :
« Mitsuko, vous êtes une femme de qualité. J’ai une très grande place dans la société de votre père qui vend des jouets dans le monde sorcier et moldu. Peu importe le nouvel héritier de l’entreprise, je garderais mon travail.
-Tant mieux pour vous mais il en sera de même pour tout le monde qui travaille chez nous, rétorqua Mitsuko.
-Je vous demande de laissez cet Anglais et de m’épouser. Il n’a aucun travail.
-Il fait ses études ici et ce n’est pas facile de les faire à l’étranger quand on ne parle pas la langue du pays mais lui, il sait très bien parler japonais comme s’il était né ici. Il compte devenir avocat pour enfants, n’est-ce pas un métier idéal ?
-Euh… Certainement mais je suis un meilleur parti que lui.
-C’est vrai.
-Alors, quittez-le !
-Pourquoi devrais-je le quitter pour vous ? Il m’aime et je l’aime, cela me suffit.
-Il vous quittera un jour, les étrangers sont comme ça ils courent après les jupons. Une fois qu’il aura assouvi son désir, il s’en ira sans aucun scrupule.
-Primo ; si ce que vous dites est vrai, Harry le regrettera. Secundo ; le fait que vous utilisiez des clichés débiles sur les gens des pays étrangers me prouve que vous avez un petit esprit et je déteste ça. Donc, je vous demanderais de me laisser tranquille dorénavant. Je suis une excellente sorcière !
-Je suis meilleur que Harry James Potter !
-Vraiment ? »
C’était la voix de Harry. Akito se retourna ainsi que Mitsuko. Elle se leva et alla le rejoindre. Harry salua Akito et s’en alla avec sa fiancée. Un air de valse leur parvint à leur oreille. Harry se tourna vers Mitsuko.
« Puis-je t’inviter à cette danse ?
-Certainement. »
Ils entrèrent sur la piste de danse avec d’autres couples. Ils saluèrent et commencèrent à danser. Harry ne cessa de la regarder. Elle était tellement surprenante. Il voulait l’épouser et fonder une famille avec elle mais il attendrait que le père le connaisse mieux. Et après… ce serait le début d’une nouvelle vie. La mélodie s’arrêta. Une voix invita les gens à venir dîner dehors. Hitsuro insista pour qu’Harry vienne à sa table avec sa fille. Celui-ci désirait ardemment savoir sur qui elle était tombée mais s’il savait la réputation qu’Harry possédait par ses pouvoirs. Il voulait être sur qu’il puisse protéger Mitsuko, qu’il la rende heureuse. Harry s’assit à ses côtés. Mitsuko se mit de l’autre côté. Tout en mangeant, ils discutèrent d’un peut de tout : politiques, musiques etc.… Hitsuro demanda à Harry :
« Pourquoi avez-vous décidé de continuer vos études au Japon ? »
Takeshi leva la tête avec un sourire croyant pouvoir coincer Harry. Celui-ci répondit :
« Lorsque j’étais en 6e année d’étude à Poudlard, le directeur a proposé aux élèves de choisir une langue. Il y en avait trois : l’espagnol, le français et le japonais. Le directeur avait dit que cela est toujours pratique de parler plusieurs langues. J’ai choisi japonais car à cette époque, je lisais beaucoup de mangas et je découvrais cette société avec ses qualités et ses défauts comme partout ailleurs.
-Quels défauts ? questionna Takeshi sur un ton menaçant mais Harry n’y fit pas attention.
-Plusieurs fois dans ces bandes-dessinés, il y avait des explications sur la façon dont les personnes s’interpellaient donc c’était de la mauvaise traduction. Si j’ai pris japonais au départ, c’était pour lire les mangas en version originale. Lorsque Voldemort a… disparu, j’ai voulu entreprendre mes études à l’étranger, je décidais pour le Japon pour y améliorer mon japonais forcément et voir autre chose que l’Angleterre.
-Vous y avez des mauvais souvenirs n’est-ce pas ?
-En effet, mais je vois toujours mes amis et je suis bien content d’être un sorcier pour cela, même si les horaires ne correspondent pas forcément.
-Eh oui, c’est un problème des plus graves, fit Akemi avec amusement.
-Vouloir apprendre le japonais juste parce qu’on lit des mangas, rouspéta Takeshi.
-C’est mieux que rien, annonça Hakani qui voulait éviter qu’Harry ne gifle à nouveau Takeshi. En tout cas, vous êtes sincère Harry.
-Merci.
-Bon, fit Hitsuro en se levant. Il va être temps de faire mon discours. Viens Hakani. »
Ils s’éloignèrent sous les regards des convives. Akemi, qui était entre Harry et une grand-mère, lança :
« Le moment de vérité ! Qui va être l’héritier ? Certainement pas moi.
-Mais que faîtes-vous dans la vie, Akemi ?
-Harry ! Tutoie-moi donc ! Comme c’est la première fois, je te pardonne. Je suis styliste. D’ailleurs, j’ai perfectionné quelques robes pour les poupées que la société de père fabrique.
-Et elles sont très belles, fit une vielle femme à côté d’elle. Ma petite-fille aime beaucoup vos robes. Sur elle, comme sur ses poupées.
-Vous m’en voyez ravie !
-Qu’est-ce que tu ferais si père nous déshéritait ? interrogea Mitsuko.
-Je serais déçue, je m’énerverais sans doute contre lui. Mais père a toujours tout fait pour notre bien. Je respecterais sa décision. Je suis certaine qu’il ne nous donnera pas un sous mais bon. Je gagne plutôt bien ma vie et toi aussi. Tu es un grand docteur Mitsuko.
-Merci. Je suis heureuse de voir que tu n’es plus aussi radine qu’avant.
-C’est à cause de toi, fit Akemi. Tu m’as tellement fait la morale quand j’étais gâtée. »
Harry les écoutait sans intervenir. Elles s’entendaient merveilleusement bien. Il les enviait. Il détourna la tête pour regarder les autres convives piailler sur l’héritage. Il sentit qu’on le pinçait. C’était Akemi. Elle lui chuchota dans l’oreille de regarder Takeshi. Il s’y appliqua. Takeshi regardait dans le vide mais ses yeux brillaient d’avidité.
« Il est sur que père le choisira comme héritier, gloussa Akemi.
-Je sens qu’il va se prendre une grosse claque, continua Mitsuko.
-Ca va être drôle ! »
Hakani revint à table et murmura :
-Il va commencer son discours.
Takeshi leva la tête en direction d’une estrade prévue à cet effet. Tout le monde l’imita. Hitsuro apparut avec quelques papiers dans la main. Il y eut des applaudissements. Hitsuro monta sur le podium, prit sa baguette et prononça :
« Sonorus. »
Puis, il s’adressa à la foule de sa voix amplifiée par le sort comme s’il avait eut un micro :
« Est-ce que tout le monde m’entend ?
-Oui !
-Ce qui ne m’entendent pas lève la main. Bon, personne ne la lève, parfait. Tout d’abord, communauté des sorciers, je vous remercie d’être venu ainsi que les membres de l’association « A.I.M.E. » c’est à dire Aidons les Invalides de ce Monde Effroyable. C’est sorcier. Voilà un peu plus de 30 ans que je dirige ma société qui a eut des hauts et des bas, comme toutes les sociétés. Mais si elle prospère aujourd’hui, c’est grâce à votre travail et à votre acharnement. »
Il y eut des applaudissements. Hitsuro continua :
« Je me sens trop vieux pour continuer. Je vais donc vous quitter et prendre une retraite que j’estime méritée. J’en profiterais pour voir le monde en compagnie de ma femme Hakani. Je désirais souhaiter la bienvenue à Harry James Potter, le fiancé de ma fille cadette Mitsuko (Harry rosit légèrement) et je vais vous dicter les dernières actions que je veux entreprendre sur mon entreprise pour qu’on puisse s’amuser ensuite. Etant donné qu’elle est la plus riche du pays (ce qui n’est pas peu dire) je donne ¼ de la richesse de l’entreprise à l’association A.I.M.E qui saura en faire bon usage, j’en suis sur. »
Il y eut de nouveaux applaudissements moins forts car certaines personnes, dont Takeshi, restaient radines. Il grommela :
« Père est trop bon. Tout le monde sait que les invalides ne voient jamais la couleur de cet argent !
-Parle pour toi, répliqua Mitsuko. Je me souviens très bien que lorsque l’on devait faire une collecte à l’école au profit d’un hôpital, tu as gardé l’argent que tu avais récolté.
-Et que tu nous en avais pris, ajouta Akemi.
-Alors tais-toi ! Surtout que ce n’est pas grand chose pour l’entreprise.
-C’est beaucoup pour eux, termina Harry en voyant les membres pâlir devant tant d’argent gagné.
-Maintenant, en ce qui concerne l’héritier de l’entreprise, des votes seront organisés, comme ça pas de jaloux. Et je les organiserais moi-même pour être sur qu’il n’y a pas de tricherie (Takeshi grommela mais reprit le sourire) et ne vous y trompez pas ! Ce n’est pas parce que je suis en retraite, que je suis sénile ! Celui qui sera gagnant des votes sera tenu de toujours fabriquer des jouets non-dangereux pour les enfants, de respecter la nature sur toutes ses formes. S’il ou elle ne respecte pas cela, les autres employés pourront décider de le renvoyer. Et tous les employés garderont leur travail. Vous avez vu comment j’ai procédé tout au long de ces années, appliquez les mêmes règles et l’entreprise sera toujours forte ! Hum, bon en ce qui concerne mes enfants, je décide de ne pas leur donner un centime afin de voir si….
-Comment cela ? hurla Takeshi tellement fort qu’une enfant se mit à pleurer.
-Tu as très bien entendu, réfuta son père. Je suis parti de rien pour fabriquer mes jouets, j’avais au départ une petite boutique dans un coin de rue mais à force de travail, regarde ce que j’ai fait. Si j’y suis arrivé, tu peux le faire aussi. D’ailleurs, tu as assez d’argent, tu n’as qu’à te faire élire président si tu veux absolument cette société !
-Tu n’as pas le droit ! Espèce de vieux fou sénile ! Je suis sur que c’est ce maudit Anglais qui t’a donné cette idée !
-Comment oses-tu m’insulter? s’emporta Hitsuro.
-Donnez-moi ma part ! Ou vous le regretterez !
-Père, votre cœur ! s’exclama Akemi mais Hitsuro ne l’entendit pas.
-Des menaces ! Tu oses me faire des menaces ! Fils ingrat ! Après tout ce que j’ai fait pour… »
Il ne continua pas sa phrase. Il devint rouge et tomba de l’esplanade. Hakani hurla et se précipita vers son mari. La foule commença à s’agiter en criant :
« Un docteur ! Qui est docteur ! »
Mitsuko se précipita à son tour et commença à lui pratiquer les soins nécessaires. Elle ordonna à Akemi de lui ramener ses affaires de médecin. Elle ne se le fit pas répéter deux fois. Hakani gémissait. Harry la prit par les bras et la confia à des serviteurs qui la ramenèrent au manoir. Akemi arriva avec le matériel. Mitsuko sortit sa baguette et demanda à une jeune femme de l’aider qui le fit de bon cœur. Akemi cria à Harry :
« Aide-moi à faire reculer les gens.
-D’accord, allez reculer ! Il lui faut de l’air ! Appelez plutôt l’hôpital sorcier le plus proche.
-Allez vous rasseoir ! »
Les gens obéirent et quelques minutes plus tard, des médecins arrivèrent et emportèrent Hitsuro. Mitsuko s’assit sur une chaise.. Elle manqua de s’évanouir mais Harry la rattrapa et la vielle femme qui s’était assise à côté d’Akemi lui fit boire une boisson alcoolisée. Elle lui murmura :
« Votre père sera sûrement sauvé avec vos soins et ceux des autres médecins.
-Mitsuko ! Tu vas bien ? demanda Akemi les yeux pleins de larmes.
-Oui, ça ira. »
Akemi se tourna vers Takeshi, si elle avait eu des mitraillettes à la place des yeux, celui-ci aurait été tué sur le
champ. Elle rugit :
« Espèce de salaud ! Tu sais que père a le cœur fragile ! Qu’il ne doit pas s’énerver au risque d’avoir une crise cardiaque !
-J’avais oublié, répondit Takeshi le plus naturellement possible.
-Je t’en ficherais des oublis ! On n’oublie pas des choses pareils ! Surtout pour de l’argent ! Sale cupide ! Connard ! Tu n’es plus mon frère !
-Je suis ton aîné ! J’exige du respect !
-Après ce que tu as fait à père ? Après tout ce qu’il a fait pour toi ! Comment tu as pu faire ce scandale devant tous les invités ?! »
Ceux-ci estimèrent qu’ils devaient partir. Dès que cela fut fait, Takeshi lança :
« C’est notre droit d’avoir de l’argent. Toi aussi tu en voulais.
-Pas au prix de la vie de père ! Je te déteste ! Va-t-en ! »
Akemi prit une chaise la plus proche et éclata en sanglot. Mitsuko se leva et lui prit la tête tout en regardant son frère. Takeshi haussa les épaules et transplana. Harry s’approcha des sœurs :
« Je vais aller voir votre mère. »
Il alla au manoir où celle-ci prenait des calmants. En le voyant arriver, elle eut un sourire triste :
« Je suis vraiment désolée pour ce qui s’est passé. Notre accueil est vraiment navrant. Que dis-je ? Navrant, désolant, honteux, indigne… J’ignorais que Takeshi était devenu comme ça… Mais que s’est-il passé ? Nous ne lui avons pas donné assez d’amour ?
-C’est moi qui suis désolé. C’est plus humiliant pour vous. Je pense que c’est votre famille qui souffre le plus. Si je peux faire quelque chose, je serais ravi de vous aider. Tout et n’importe quoi ! Tenez, je vais aller de ce pas à l’hôpital pour vous faire parvenir des nouvelles de votre mari.
-Vous aimez la vie, n’est ce pas ? Vous en avez assez de voir la mort.
-Oui…
-Je vous aime bien Harry. Je suis heureuse de voir que Mitsuko s’est trouvée quelqu’un.
-Je vais aller voir votre mari pour savoir comment il va.
-Merci. Il est à l’hôpital Hizio. »
Harry inclina sa tête et alla vers la cheminée la plus proche. Il prit de la poudre de cheminette et se retrouva dans l’hôpital. Il se dirigea vers l’accueil et demanda où se trouvait Hitsuro Kunimitsa. L’infirmière lui répondit où le trouver. Harry la remercia et alla dans sa chambre. Hitsuro était allongé, ses yeux remplis d’expression d’incompréhension fixaient le plafond.
« Monsieur Hitsuro ? C’est moi, Harry James Potter. Je venais prendre de vos nouvelles. »
Hitsuro tourna la tête vers lui. Il y eut un long silence et Harry se demanda si l’infarctus n’était pas monté à la tête du vieil homme.
« Qu’ai-je fait pour que Takeshi pense autant à l’argent ? L’ai-je trop gâté ? A votre avis ?
-Je suis désolé. Je ne suis pas l’homme qui puisse vous répondre, monsieur. Je n’ai pas eu cette expérience, du moins je n’ai pas pu en profiter.
-Après la mort de vos parents, vous n’avez jamais été heureux dans votre enfance ?
-Non. La sœur de ma mère et son mari n’aimaient pas les sorciers. Ils m’ont volé ma jeunesse. C’est seulement lorsque j’ai su que j’étais sorcier que… j’ai commencé à être heureux.
-Dans le monde entier, nous connaissons que le fait que vous avez survécu au sortilège mortel et que vous avez vaincu Voldemort qui était revenu. Mais personne ne connaît votre vie privée. J’aimerais que vous répondiez à mes questions. »
Harry le regarda. C’était un test. Devoir lui raconter sa vie n’était pas une chose agréable. Mais si c’était le seul moyen pour se faire accepter dans la famille alors… Il acquiesça :
« Je vous écoute.
-Vous n’avez aucun souvenir de votre mère ?
-Je me souviens juste qu’elle me souriait tout le temps, tout comme mon père. Leurs amis m’ont dit que j’étais la meilleure chose qui leur soit arrivé. Cela est sûrement vrai vu qu’ils ont donné leur vie pour moi.
-Et vous n’aviez personne d’autre à part votre oncle et votre tante ?
-J’avais un parrain qui a été accusé à tort. Il fut enfermé pendant 12 ans à Azkaban. Il s’échappa car il avait peur pour moi. Il est mort pour me sauver quand j’avais 15 ans. Je l’aimais beaucoup.
-Avez-vous des amis ?
-Oui. La plupart sont en Angleterre. Je corresponds toujours avec eux. Je ne les oublie pas.
-D’après vous, comment doit-on élever des enfants ? »
Harry sursauta. Il ne s’attendait pas à cette question. Pourquoi lui posait-il cette question ? Comme s’il avait lu dans ses pensées, Hitsuro lui répondit :
« Je sais interpréter les regards. Je vois comment vous regarder ma fille. Répondez, s’il vous plaît.
-Je pense qu’il faut leur montrer qu’on les aime.
-Comment ?
-En leur faisant des câlins, les consoler quand ils pleurent, les gronder quand ils font des bêtises, leur acheter des cadeaux de temps en temps mais il ne faut pas les gâter. C’est de nous dont ils ont le plus besoin. Je pense que c’est cela car c’est ce qui me manquait cruellement : de l’affection.
-Je vois. C’est peut-être à cause de ça, je ne leur pas montré assez de tendresse. Voilà pourquoi Mitsuko est si distante, Akemi trop dépensière et Takeshi trop avide. Ils essayent de combler un vide que j’ai créé. Mais je pense que vous êtes un bienfait pour Mitsuko et Akemi vous accepte comme un frère.
-Mais votre femme et vos filles vous aiment ! Et Mitsuko vous a sauvé la vie.
-Parce que je suis son père.
-Je ne pense pas. Moi, qui n’ai jamais connu l’amour paternel et maternel, je sais le voir car je le cherche sans arrêt ; même si je sais qu’un vide sera toujours dans mon cœur.
-Si vous le dites, je vous crois. Aimez-vous Mitsuko ?
-Du plus profond de mon cœur.
-Seriez-vous prêt à donner votre vie pour la protéger ?
-Sans hésiter.
-Voulez-vous fonder une famille avec elle ? »
Se marier ? Fonder une famille ? Harry y avait déjà réfléchi avec Mitsuko. Ils avaient même trouvé des prénoms à leurs futurs enfants. Aucun doute, la réponse ne pouvait être que :
« Oui.
-Alors qu’attendez-vous pour l’épouser ? Qu’elle en trouve un autre ? Je vous donne ma permission.
-Mais vous ne me connaissez à peine !
-Je sens que vous êtes quelqu’un de bien.
-Merci. Je promet de rendre votre fille heureuse. »
Hitsuro lui sourit et lui lança :
«Vous êtes bien intégré. Allons rassurer ma famille. Je me sens mieux et je crois que je vais dormir un peu à la maison. Laissez-moi quelques minutes pour me préparer.
-Vous croyez que les docteurs vont accepter ?
-Au diable les docteurs ! Je sais ce qui est bon pour moi ! »
Harry ne put s’empêcher de rire. Hitsuro se tourna intrigué vers lui.
« Qu’est-ce qui vous fait rire ?
Harry ne répondit pas. Il s’inclina. Il sortit. Il se sentait heureux. Il alla dehors pour pleurer un peu de joie. C’était nerveux. Ils rentrèrent au manoir où sa fiancée l’attendait. Lorsqu’ils arrivèrent, Hakani se précipita vers son mari. Hitsuro la tranquillisa. Il se tourna vers ses deux filles et le personnel de la maison de la maison qui s’était rassemblé pour être sûr que monsieur allait bien. Hitsuro déclara :
« Je me sens bien. Harry, n’as-tu pas quelque chose à dire à ma fille Mitsuko ?
-Depuis quand vous le tutoyez ? s’exclama Akemi. Vous l’appréciez déjà ?
-Oui, je l’apprécie. Harry ? »
Mitsuko le regarda. Harry lui tendit la main. Elle la lui prit. Il lui demanda :
« Me feras-tu l’honneur de devenir ma femme ? »
Mitsuko sursauta. Il la regardait d’un air sincère mais ses yeux brillaient d’inquiétudes. Mitsuko ne put s’empêcher de sourire. Elle eut un rire nerveux. Depuis combien de temps l’attendait-elle cette demande ? Se marier avec lui et avoir des enfants. Les voir grandir et vieillir à ses côtés. Elle le voulait, elle le désirait ardemment. Elle releva la tête, elle lui répondit :
« J’accepte de devenir ta femme Harry James Potter. »
Akemi lança un cri de joie. Hakani explosa en larmes. Hitsuro souriait. Sa fille allait se marier. Il la revoyait toute petite. Comme le temps passait vite… Tout irait bien à présent, Takeshi regretterait sûrement ce qu’il avait fait, il reviendrait et même s’il n’aimait pas Harry, il serait correct. Harry trouva qu’il était l’homme le plus comblé de toute la Terre. Hakani le serrait dans ses bras, Akemi chantait des chansons japonaises qu’Harry ne connaissait pas. Il ferait un beau mariage, il inviterait Ron, Hermione et tous les autres. Oui, c’était un beau et nouveau début et rien ne viendrait gâcher ce bonheur. Absolument rien…
Chapitre 2: Un heureux événement
Le vent d’octobre soufflait doucement sur Londres. Dans un appartement, des assiettes se lavaient toutes seules, le balai se promenait faisant remuer la poussière. Ronald Weasley se prélassait dans son fauteuil tout en lisant la Gazette du sorcier. La pendule sonna trois heures. Il posa son journal et décida de se promener sur le Chemin de Traverse. Il transplana et hop ! Le voilà à l’endroit convenu. La magie… c’était géniale ! Il regarda les gens. Les enfants couraient ou réclamaient de leurs parents quelques articles en soldes. Les marchands vantaient leurs marchandises. Bref, ils vivaient. Voldemort avait disparu depuis 2 ans maintenant mais quelques Mangemorts étaient toujours en liberté et le Ministère ne cessait d’envoyer ses meilleurs Aurors les chercher avant qu’ils ne fassent trop de dégâts mais Ron savait pertinemment que les Mangemorts voulaient se débarrasser d’Harry afin de se venger. Et il y avait un énorme problème : Harry avait perdu la moitié de ses pouvoirs à cause du combat contre Voldemort qui en se détruisant, avait envoyé un énorme rayon qui détruisait la magie. Comme Harry était puissant, il lui en restait, mais pas assez pour se défendre contre 10 Mangemorts. Ron soupira. Il espérait que ces brutes n’iraient pas le chercher au Japon. Ca faisait une semaine que celui-ci ne lui avait pas envoyé un hibou. Harry lui avait dit la dernière fois qu’il était toujours avec Mitsuko. Une jeune fille plutôt charmante. Il était heureux pour lui. Ron aussi avait des vus sur une jeune fille et il comptait lui demander aujourd’hui de sortir avec lui. On verrait bien après. Il se dirigea vers la boutique de Quidditch. Tous les enfants se précipitaient vers les balais. Le meilleurs étaient toujours l’Eclair de Feu. Le ministère avait décrété que si on inventait un balai plus rapide que celui là, il y aurait trop d’accident. Ron eut un petit rire à cette pensée. Il se procura un nouvel équipement pour entretenir son balai. Il sortit et s’acheta aussi quelques friandises ainsi que du papier à lettre. Il décida de rentrer lorsque ses yeux furent attirés vers Fleury et Bott. Il fallait qu’il tente sa chance maintenant, sinon, il sentait qu’il allait le regretter. Il pénétra dans la librairie faisant sonner la cloche. Une jeune fille blonde avec des yeux bleus parcourait les rayons à la recherche d’un livre quelconque. Ron l’aborda :
« Bonjours Anita. Comment vas-tu ? »
Elle se retourna et lui sourit. Sa longue natte posée sur son épaule, elle lui rétorqua :
« Très bien. Tu viens acheter un livre ?
-Non je venais te demander si tu voulais bien sortir avec moi.
-Oh ! Je… »
Anita se mit à rire. Elle s’y attendait. Ron n’était pas le genre de garçons à prendre trois ans pour aborder une jeune fille qui lui plaisait. Il lui plaisait énormément et l’avait déjà invité à dîner, à aller au théâtre. Elle lui sortit :
« Es-tu prêt à dépenser des fortunes pour moi ?
-Oui.
-A supporter mes crises de violences ?
-Comme si t’en avais !
-C’est une décision très difficile à prendre. Seras-tu un bon compagnon ?
-Si je suis mauvais, je te promets de t’autoriser à me botter les fesses.
-Juré craché ?
-Oui.
-Alors c’est d’accord ! »
Il lui fit un divin sourire. Il lui prit gentiment la tête et l’embrassa. Anita rit. Elle lui proposa de faire des emplettes avec elle. Il accepta. Il savait bien qu’Anita n’était pas le genre de femmes à réclamer des vêtements ou bijoux toutes les demi-heures. Une des qualités qu’Anita possédait. Ils arrivèrent devant la boutique de Mme Guipur. Anita lui proposa d’acheter des robes de sorciers japonaises. Ron essaya de s’imaginer en kimono. Il avait embelli depuis sa sortie à Poudlard. Ses taches de rousseur avaient disparu, ses cheveux, qui lui tombaient un peu au-dessous des épaules, étaient attachés. Harry possédait la même coupe ainsi que Neville et plusieurs autres garçons qui faisaient parti d’un groupe d’élite d’Aurors, autrefois… Ron soupira. Parfois le ministère l’appelait pour arrêter quelques imbéciles qui tentaient de prendre le pouvoir. Lui et Anita parlèrent du bon temps à Poudlard. Elle était arrivée à Poudlard en 6e année après avoir quitté la France. Elle aimait beaucoup Hermione et Ginny. Ron l’écoutait mais sa pensée se dirigea vers plusieurs personnes qui furent tués par Voldemort ou ses acolytes. Sirius, ses parents, Remus, Bill, Charlie, Luna et tellement d’autres. Comment cela avait-t-il pu arriver ? Si seulement, ils avaient attrapé Peter lors de leur 3e année, peut-être… Ron se secoua. On ne faisait pas l’histoire avec des « si » comme lui disait sa mère. Anita lui mit la main sur la joue. Elle avait compris qu’il n’était plus là, qu’il sombrait dans ses pensées. Elle n’avait pas souffert de la guerre personnellement mais tous ces innocents l’avait plongé dans une profonde mélancolie. Elle savait que Ron déprimait. Elle décida de l’emmener pour les prochaines vacances en Espagne là où la joie règne. Ron se tourna vers elle et lui sourit tristement. Anita se frappa soudainement le front :
« Flûte ! J’ai promis de garder les enfants de ma voisine ! Je vais être en retard !
-Alors vas-y.
-Mais je ne veux pas te laisser tout seul…
-Ca ira, ne t’en fais pas. »
Elle lui jeta un regard douteux et s’en alla à contre-cœur. Ron soupira. Elle était si douce, si attentive. Bref, il l’aimait. Il entendit tousser derrière lui. Il se retourna. Ginny, Fred et George se tenaient là. Ils ne purent s’empêcher de badiner. Ron leur lança :
« Vous n’êtes pas censé vendre vos farces ?
-C’est leur de notre pause. Et puis, nous avons des employés, répondit George.
-Votre boutique marche toujours ?
-Et elle continuera à marcher, gloussa Fred.
-Et toi Ginny, qu’est-ce que tu fais là ?
-Je venais leur dire bonjours. Nous t’avons vu passer avec Anita. Tu sors enfin avec elle ?
-Oui. Je lui ai fais ma demande aujourd’hui.
-Après, tu vas te marier avec elle et fonder une famille, lança George.
-Je ne sais pas encore, fit Ron en rougissant.
-Allons, allons. »
Les jumeaux partirent. Ginny sortit :
« Je suis allée voir Percy ce matin.
-Comment va-t-il ?
-Ca peut aller. Il m’a dit qu’il était allé voir papa et maman. Il est vraiment triste tu sais.
-Je sais mais je suis heureux qu’il ait pu se réconcilier avec eux avant qu’ils ne soient…
-Oui tu as raison, coupa Ginny. Comment va Harry ?
-Il est toujours avec Mitsuko. Hermione est toujours avec Nicolas ?
-Oui, ça va bien entre eux et Neville s’est découvert une passion pour la peinture. Il est plutôt doué.
-Je suis content pour lui. Il faudrait que j’aille le voir. Sais-tu s’il est chez lui ?
-Je pense qu’oui.
-Allons lui rendre une petite visite. »
« Harry ? »
Mitsuko se tenait devant la porte d’entrée de la chambre d’Harry. Il lui ouvrit et elle entra. Elle posa un paquet de lettres sur sa table.
« Invite les gens que tu veux de ton côté. Mon père dit que tu as le droit jusqu’à 50 personnes.
-Il est généreux.
-Oui. Maintenant que nous savons où nous allons nous marier, les décorations, les plats etc. Il nous manque plus que les invités et les vêtements. J’ai déjà envoyé mes cartons d’invitation. Je vais aller acheter ma robe avec ma mère et Akemi et une de mes amies. Lorsque tu auras fini tes cartes, mets-les dans ma chambre. Je m’occupe de les envoyer.
-Comme tu veux, chérie. »
Il s’approcha d’elle et l’embrassa fougueusement. Ses mains glissèrent sur ses hanches puis remontèrent à la poitrine. Mitsuko se retenait de soupirer. Elle se desserra de son étreinte et partie. Harry la regarda s’en aller. Dans quatre mois, il allait se marier. Son cœur se mit à battre à cette pensée. Il faudrait aussi qu’il pense à s’acheter une tenue. Il aimerait le faire avec ses amis en espérant que cela ne dure pas trop longtemps. Cinquante personnes ! Avait-il autant de connaissances ? Il commença par ceux qu’il avait directement en tête : Ron, Anita, Hermione, son petit-ami Nicolas, Fred, George, Ginny, Neville, Percy… Tout en les écrivant, il essaya de s’imaginer leur réaction. Il ne put s’empêcher de « redouter » les jumeaux Weasley, il craignait qu’il mette des pétards partout. Harry secoua négativement sa tête. Ils étaient peut-être blagueurs mais pas stupides… quoique… Ils continua d’écrire ses invitations avec plaisir. Hakani passa la tête et fit :
« Si vous pouviez inviter des célibataires, pour Akemi. »
Elle ressortit. Harry ne put s’empêcher de rire. Sa belle-mère n’en ratait jamais une ! Apparemment, Akemi n’était pas prête de se marier avant un petit bout de temps.
Ginny et Ron arrivèrent chez Neville, celui-ci était en train de peindre. Le tableau représentait Poudlard, son lac, la Forêt Interdite, le stade de Quidditch, la cabane d’Hagrid. Quelques élèves se promenaient dans le parc, les hiboux entraient et sortaient du château. Mais l’ambiance de ce tableau était triste, la nostalgie de Neville y régnait. Ron ne put s’empêcher de partager cette remarquer avec le peintre. Neville lui répondit qu’il avait raison.
« Lorsque nous étions à Poudlard, cela me semble tellement loin, continua-t-il, à ce moment là nous étions tous ensemble. J’étais le roi des maladroits.
-Oh Neville ! Tu nous as impressionné en 5e année, tu sais ?
-Oui, fit Ginny. Seuls les souvenirs subsistent. Mais nous ne devons pas sombrer dans la nostalgie sinon, nous aurons encore plus de mal à affronter la réalité.
-Tu parles comme Dumbledore !
-Même s’il a fait des fautes, il disait des choses justes.
-Mouais, fit Ron. Tu les vends tes tableaux ?
-Pourquoi ? En veux-tu ?
-Peut-être, ils représentent les mêmes émotions qui sont enfouies en moi.
-Je peux t’en faire un, dit Neville.
-Non, répondit Ron. Les artistes sur commande ne sont pas de vrais artistes.
-Je prend ça comme un compliment, lança Neville en riant. Des nouvelles de Harry ?
-Il ne t’a pas envoyé d’hiboux ? s’étonna Ginny.
-Si, rétorqua Neville un peu confus. J’avais posé la lettre, avec l’intention de la lire plus tard, sur une étagère au-dessus de ma casserole. La lettre est tombée sans que je m’en rende compte. J’ai eu le droit à de la soupe aux champignons et au parchemin. »
Ils éclatèrent de rire tous les trois. Ron lui dit ce qu’il savait dernièrement. Neville lança :
« Vous pensez qu’ils vont se marier ?
-C’est possible. Mitsuko est une femme adorable et ils ont l’air de vraiment s’aimer.
-Cela serait bien, ajouta Ginny, qu’Harry et Mitsuko fondent une famille ensemble. Tu te souviens d’elle Neville ?
-Oui. Une grande beauté et un sacré caractère.
-Si Harry t’entendait, pouffa Ginny.
-Il te mettrait une sacrée raclée, continua Ron.
-Peut-être, mais en attendant, il n’est pas là, termina Neville.
-Je sors avec Anita tu sais.
-Oh ! Tu sors enfin le grand jeu !
-N’importe quoi, et toi, tu as quelqu’un ? »
Neville rougit.
« Je prend ça comme un oui, fit Ron.
-Qui est-ce ?
-Mystère, répliqua Neville avec un regard hautain.
-Ah ! Les hommes ! »
Ils restèrent quelques heures puis, Ron et Ginny rentrèrent chez eux. Arrivé là, Ron s’affala sur son canapé. Iris, sa chouette, se percha sur son épaule à sa vue. Ron la caressa. Coq était mort depuis un moment. Il n’avait pu s’empêcher d’être profondément triste. Il lui manquait, c’était sur, comme beaucoup d’autres. Il se leva pour se préparer à manger. Le lendemain matin il fut réveillé par une chouette qui tapait fortement contre son carreau de la chambre. Il s’avança vers elle en titubant. Lorsque la fenêtre fut ouverte, le volatile se précipita sur le jeune roux. Ron l’esquiva. La chouette se posa sur son bras et tendit la patte. Ron décrocha la lettre et se mit à la lire de suite :
Cher invité,
Vous recevez cette lettre car vous êtes convié au mariage d’Harry James Potter et de Mitsuko Kunimitsa. La fête aura lieu le 26 février au temple de Senjin à Kyoto. Cette fête durera toute la journée et soirée. Si, pour des raisons personnelles ou autres, vous ne pourriez venir, veuillez répondre dans les plus brefs délais. Si vous venez, n’oubliez pas un cadeau de mariage et de venir un jour ou deux à l’avance à cause du décalage horaire.
Cordialement,
Hiro Motosuwa
Responsable des fêtes
Ron relut plusieurs fois la lettre. Il n’y croyait pas ! Il ne put s’empêcher de rire et finit de se préparer dans la hâte afin d’en discuter avec les autres. Il envoya un courrier à tout le monde. Il les invitait l’après-midi. Arrivé là, l’ambiance était joyeuse.
« Notre Harry se marie !
-Je me souviens de la première fois que je l’ai vu !
-Décidément, il adore les asiatiques d’abord Cho Chang et maintenant Mitsuko Kunimitsa !
-Ferme-la Fred.
-A-t-on avis, on apporte des bombabouses ?
-Non, c’est une famille qui ne rigole pas beaucoup. Le père n’appréciera pas et Harry aura une mauvaise image !
-On y va alors ?
-Oui !
-Donc pas de bombabouses ?
-NON !!!»
« Je ne vais pas m’habiller de noir le jour de mon mariage ! »
Harry se désespérait. Le mariage était dans trois jours et il n’avait toujours pas de tenue !
« Tu ne changeras jamais, dit Ron. Toujours aussi désordonné !
-Tais-toi et aide-moi ! »
Il allèrent dans une autre boutique. Le vendeur s’adressa directement à eux et après avoir entendu la requête d’Harry, alla chercher parmi tous les vêtements.
« Ce vert forêt avec ces ornements vous ira à merveille ! »
Le kimono qui était de fond vert, avait également quelques fleurs jaunes qui se baladaient par ci par là. Ron ne put s’empêcher de s’esclaffer.
« Ne faites pas attention à lui, fit Harry. Je vais l’essayer. »
Il en ressortit quelques minutes plus tard et se regarda. Ce kimono l’embellissait. Harry se retourna deux ou trois fois. Il trouvait que cela l’agrandissait de quelques centimètres. Ron attendit que le vendeur soit hors de portée pour dire :
« Harry, si je devais passer de l’autre côté, ce serait toi et rien que toi ! Ce serait drôle !
-Tu as fini avec tes préjugés !
-Les meilleurs comiques se font sur les préjugés et les clichés tu ne savais pas cela ?
-Ce sera traditionnellement shintoïste ou normal ? demanda le vendeur.
-Normale. Je pense que je vais le prendre.
-Très bien. »
A la sortie, Ron interrogea :
« Ces quoi ces histoires de shintoïste ?
-Ici, si l’on respecte les rites traditionnels, les mariés doivent se changer plusieurs fois.
-Ca devient un défilé en somme.
-Ron…
-Désolé, c’est plus fort que moi. »
Harry lui sourit et se rendit dans sa maison. Elle était planté dans village au milieu d’habitants moldus, et possédait un jardin et un étage.
« Si tu veux faire des barbecues ou mettre une balançoire, ce sera possible. Vous allez habiter ici ?
-Oui.
-Combien ?
-Pardon ?
-Combien d’enfants ? »
Harry rougit.
« Deux.
-Tss… Harry, tu te dois de procréer !
-Sans vouloir te vexer, je n’ai pas envie d’une famille nombreuse.
-C’est pas que tu ne veux pas. Tu n’es pas sûr de pouvoir ! Etant donné que tu n’as jamais « su » ce qu’était qu’une famille, tu as peur de ne pas être à la hauteur avec beaucoup d’enfants. »
Harry se tourna vers lui. Ron avait raison. Il le connaissait très bien, comme s’il pensait à sa place.
« Je suis heureux pour toi Harry.
-Hé ?
-Tu as enfin la vie que tu méritais. Après tout ça… »
Tu as souffert. Tu étais abandonné par ceux dont tu voulais te faire aimer. Tu n’as jamais su ce que c’était l’amour paternelle… Moi je t’enviais d’être le centre du monde alors… qu’en fait… c’était toi le plus à plaindre…
Harry se rendit dans la cuisine.
« Thé ?
-Oui, s’il te plait.
-Au fait, Ron.
-Oui ?
-Si j’ai un enfant, voudrais-tu être son parrain ? »
Il y eut un silence
« Harry ! Quel honneur tu me fais ! Etre le parrain de tes enfants ! Sais-tu combien de personnes rêvent de l’être ? Et tu me demandes ça, à moi ! Un humble et modeste citoyen anglais qui…
-Je vais prendre ça pour oui. »
Le jour j, la fête battait de son plein.
« J’adore les vêtements traditionnelles ! J’ai lu plusieurs choses dessus.
-Hermione, on est venu pour s’amuser, pas pour t’entendre étaler tes connaissances.
-Ron, tu commences à m’énerver.
-Vous être vraiment très drôle tous les deux.
-Anita, je t’éloigne de Ron. Ou tu vas être contaminée par la bêtise ! dit Hermione.
-C’est ça sauvez-vous !
-Bonsoir Ronald.
-Ah monsieur Kunimitsa. Bien le bonsoir. Vous et votre femme devez être les plus émus par cette soirée mémorable.
-On ne vous cache rien. Harry m’a dit que vous étiez son premier ami. Vous êtes fiancé ?
-Non, j’ai une petite amie.
-J’espère que vous ferez un bon parrain.
-Ne vous en faites pas. J’ai toujours adoré les enfants. Mais qui est cet homme au fond là qui n’arrête pas de grogner dans sa barbe ? Il a l’air passablement énervé.
-Mon fils aîné Takeshi, soupira Hitsuro. Il n’aime pas les étrangers. Et ça ne risque pas de passer. C’est un miracle qu’il soit venu mais je l’ai un peu forcé. Mitsuko est sa sœur tout de même.»
Ron préféra ne rien dire.
« Ce sont vos frères là-bas, les jumeaux ?
-Oui, excusez les. Dès qu’il y a une fête, ils ne peuvent pas s’empêcher de… se faire remarquer.
-Bah, ça met de l’ambiance.
-Et encore ils se retiennent je trouve.
-Ils ont été pire dans leur jeunesse ?
-Oui, ils vieillissent. »
Peu à peu, les invités se retirèrent. Fred et George s’approchèrent de Harry :
« Les soirs des noces, c’est l’homme qui doit assurer ! On compte sur toi !»
Ils s’en allèrent. Harry devint rouge comme une tomate. Non mais de quoi il se mêlait ces idiots là ! Il eut un petit mal de crâne. Bon, il avait un peu forcé sur la boisson mais il se contrôlait toujours. Après avoir prononcé les derniers au revoir, il monta dans sa chambre et alla prendre une douche. Lorsqu’il en ressortit, deux mains s’agrippèrent autour de son cou.
« Ce n’était pas la peine de te laver, murmura Mitsuko à son oreille.
-Mon Dieu, quelle pensée odieuse te traverse ?
-A ton avis, gros malin ? »
Elle le tira vers le lit. Harry s’allongea sur elle et la contempla un long moment.
« Qu’est-ce que tu es laide ! Je vais demander le divorce.
-Si tu veux mais attend-toi à perdre tes bras et jambes.
-Hum, dans ce cas… Je n’ai pas le choix. »
Il baisa ses joues, son cou, sa bouche. Puis, il lui mordilla l’oreille. Mitsuko lui enleva son peignoir en le couvrant de baiser sur l’épaule, puis elle passa au torse. Harry émit un râle. Elle descendit sa main sur son ventre et commença à le chatouiller. Harry sourit et l’embrassa fougueusement. Il lui enleva ses sous-vêtements et suça lentement ses seins. Elle soupira fortement. Cela le rendait fou. Elle se cabra lorsqu’il vint titiller son clitoris. Elle lui caressa tout le dos et atteignit son postérieur.
« Je t’aime, hanata.
-Moi je ne t’aime pas, je t’adore. »
Elle rit. Elle alla caresser l’organe masculin jusqu’à le rendre dur. Il lui embrassait le ventre et commença à descendre. Elle gémit de plaisir puis au bout de plusieurs minutes, n’en tenant plus, elle ramena sa tête au niveau de son visage. Il embrassa de nouveau sur ses lèvres qui brûlaient. Elle écarta ses jambes afin de faciliter l’accès. Il se plaça et commença la pénétration. Il poussa. Elle soupirait de plus en plus fort. Il donna plusieurs coups de reins.
« Continue ! Ne t’arrête pas !
-Sinon quoi ? ricana Harry.
-Sinon… je ne t’aime plus. »
Il arriva à sa limite. Elle sentit un flot chaud envahir son ventre. Ils débâtèrent ainsi pendant plusieurs heures avant de s’endormir.
Deux ans plus tard.
« Bon sang ! »
Mitsuko venait de sortir des toilettes, c’était la troisième fois de la journée qu’elle vomissait. Elle savait pourquoi mais tout de même, c’était agaçant. Mais elle avait peur, peur de na pas être à la hauteur. Harry arriva et vit un papier sur le bureau. Il le lit et écarquilla ses yeux. Il alla dans la cuisine où Mitsuko prenait un remontant.
« Chérie, tu es enceinte ?
-Oui.
-Pourquoi es-tu allée seule chez le médecin ?
-Je voulais être sure.
-C’est merveilleux ! Je veux cet enfant Mitsuko. »
Elle ne répondit pas tout de suite.
« Un enfant, ce sont des responsabilités. La vie ne sera pas rose tous les jours.
-Je sais mais je le veux et toi ?
-Oui, moi aussi mais j’ai peur.
-Pourquoi avoir peur ? Nous l’élèverons dans l’amour, comme nous avons eu une enfance un peu difficile, nous en tirerons les leçons. Nous ne le gâterons pas, nous le frapperons pas. Nous l’aimerons tout simplement.
-Oui. »
Harry l’embrassa délicatement.
Ron s’arrêta devant une vitrine de jouets pour les enfants de bas âge. Il y entra et acheta une petite peluche extrêmement douce et facile à mâchouiller. Le vendeur lui demanda :
« Dois-je l’emballer ?
-Non, cela ira merci. Mon filleul vient de naître. Je doute qu’il comprenne à quoi sert le papier cadeau.»
Il se rendit ensuite à l’hôpital. C’était aussi drôle qu’à St Mangouste ! Un jeune homme avait le pied coincé dans la bouche d’un poisson, un autre ne cessait de meuglait etc. Il cacha un léger rire et partit chercher Harry. Il y arriva et entra.
« J’ai manqué l’essentiel ?
-Tiens le parrain ! »
Harry rayonnait littéralement. Ron le félicita et s’approcha de son petit filleul. Les grand-parents étaient assis chacun d’un côté, Akemi faisait des gazouillements pour tenter le petit à sourire. Mitsuko berçait son bébé, tout doucement. Il commença à grimacer puis, il se mit pleurer. Mitsuko sourit et enleva sa chemise d’hôpital et l’allaita. Il suçait le téton avec ravissement qui lui fournissait sa nourriture. Il ouvrit ses yeux qui étaient bleus foncés. En voyant toutes ces personnes, ils brillèrent de joie. Harry dit :
« Ron, je te présente mon garçon. Il s’appelle Seto. Seto Kunimitsa !
-Ton garçon ! Tu ne l’as pas fait tout seul, fit Mitsuko. J’ai fait plus des ¾ du travail.
-Peut-être mais c’est l’homme qui choisit le sexe de l’enfant.
-Je peux le faire roter ? demanda Akemi.
-C’est un bébé, pas un jouet, fit Hitsuro.
-Mais oui ! Mais oui ! répondit Akemi qui ne semblait pas l’avoir réellement écouté.
-Je suis grand-mère ! Je n’y arrive pas y croire ! »
Après son rot, Akemi donna Seto à Harry. Il s’assit et le regarda et Seto de même. Comment avait-il fait pour créer un être humain unique au monde ? Seto gazouilla de bonheur et se serra contre lui. Les bras de son père le réchauffait et cela le suffisait. Comme tout devait être simple pour lui. Rien que de penser à ce qui allait arriver dans les années à venir…
« Harry ! Tes yeux s’humidifient !
-C’est l’émotion, fit Mitsuko d’un ton câlin.
-Il faut prendre un photo ! »
Seto plia ses petits doigts et commença ses petits gazouillements. Il fit un petit sourire, un de ces sourires de bébés qui font fondre l’assemblée. Les jours suivants, plusieurs autres personnes vinrent féliciter les nouveaux parents. Mitsuko sortit de l’hôpital une semaine plus tard. C’était un magnifique printemps. Elle s’assit sur le bord de la terrasse en compagnie de ses parents. Allongé, Seto agitait ses petits bras.
« Seto, fit Harry.
-Ga?
-Tu viens dans mes bras ? »
Harry le prit et s’installa sur la pelouse. Il était chez lui, avec sa famille.
« Harry ne quitte plus Seto d’un œil, remarqua Hakani.
-C’est vrai, il est juste heureux d’être père. »
Harry revint vers eux et installa Seto sur les genoux d’Hitsuro. Seto commença à jouer avec ses vêtements. Hitsuro sourit à son petit-fils. Mitsuko contemplait ce spectacle. Elle aussi, elle était heureuse. Elle murmura à l’oreille de son fils.
« Tu es né au printemps, tu seras très épanoui, comme ces fleurs.
-Ga ?
-Tu comprendras plus tard. »
Seto mordilla sa peluche en regardant sa mère. Elle lui sourit. Trois mois plus tard, un cri réveilla le couple Potter.
« Ouin !
-Il est 4h00 du matin. Il fait des progrès. L’autre soir, c’était 3h30, remarqua Harry en se frottant les yeux.
-Va me le chercher au lieu de faire des commentaires, rétorqua Mitsuko.
-Oui. »
Harry entra dans la chambre de son fils. Lorsque Seto le vit, il s’arrêta de pleurer. Harry le prit dans ses bras et l’emmena à sa mère qui était prête à le nourrir. Seto se saisit du sein et téta. Elle dit :
« Il faudrait peut-être que j’arrête de l’allaiter.
-Chérie, il n’a que trois mois. Il a l’air content.
-Ils sont toujours contents. Je demanderais conseil. »
« Mais où est-il ? »
Elle tapa le bureau de son poing. La colère l’envahissait. Elle regarda son bras. La marque était toujours là mais le maître…
« Je te tuerais Harry James Potter ! Tu payeras la mort de mon maître !»
Ce message a été modifié par Abigaïl le Dimanche 11 Juin 2006 14h03