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> Les sentiers de l'espoir
Abigaïl
Ecrit le : Mercredi 10 Octobre 2007 20h36
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Voici la suite de ma fic "la mémoire du roi"
Bonne lecture!



Chapitre 1 : Le début d’une nouvelle aventure

Deux mois étaient passé depuis la péripétie avec Yatsu. Lisa pensa à ces choses qui avaient changé. Seto était devenu un peu plus gentil avec les autres en particulier avec Jono-uchi bien que celui-ci ne cessait de se moquer de sa relation avec sa cousine. Seto lui rendait la monnaie de sa pièce en parlant de Maï. Lisa soupira. Elle s’allongea sur le torse d’Atem. C’était un beau vendredi soir assez clair et chaud. Ils se reposaient de leur longue semaine de travail. Elle regarda un oiseau perché sur un arbre. Atem se redressa et contempla la jeune fille. Elle croisa l’étincelle de ses yeux.

« Pourquoi me regardes-tu comme ça ? demanda-t-elle.

-Parce que tu es magnifique. »

Lisa sourit. C’était leur façon de se dire « je t’aime » à tout moment. Il s’approcha d’elle et l’embrassa. Elle ferma les yeux de plaisir. Il décolla ses lèvres et questionna :

« Qu’est-ce qu’on fait demain ? La météo a dit qu’il ferait aussi beau et chaud qu’aujourd’hui, voire plus. »

Lisa ne mit pas longtemps à répondre :

« Allons à la piscine avec nos amis.

-Ok.

-C’est moi qui vais t’escorter jusque chez toi.»

Elle le prit sur le comptoir et sortit en direction de sa maison avec l’ancien pharaon. Lisa et Atem arrivèrent devant la maison des Muddrow. Elle se retourna vers lui et lui dit :

« Bonne nuit. »

En guise de réponse, il l’attrapa et l’embrassa avec fougue. Lisa passa ses mains autour de son cou. Atem la poussa contre la porte lorsque celle-ci s’ouvrit sur le père adoptif de Lisa. Les amoureux tombèrent par terre et se relevèrent très vite mais embarrassés. Nicolas Muddrow eut un sourire :

« Bonsoir les jeunes.

-Bonsoir monsieur, répondit Atem très mal à l’aise.

-Salut papa » rétorqua Lisa en devenant rouge comme une pivoine.

Elle se retourna vers Atem :

« Salut ! »

Et elle referma la porte. Lisa entra dans le hall sous le regard amusé de son père. Louise sursauta de nulle part en ricanant :

« Je t’ai vu ! Tu veux faire des trucs d’adultes.

-Mais… veux-tu la fermer ?

-Nan !

-Papa ! Aide-moi !

-Débrouillez-vous entre vous les filles. »

&&&&

« C’est vraiment génial la piscine ! Surtout avec des toboggans »

Jono-uchi nageait en compagnie de Shizuka. Elle eut un sourire. Ils furent rejoint par Honda, Otogi, Anzu, Maï, Yugi, Bakura, Makuba et Lisa. Celle-ci demanda :

« Où est Agathe ?

-Avec Seto » dit Makuba avec amusement.

A peine eut-il fini sa phrase que Bakura le poussa dans l’eau. Lisa y sauta à son tour suivit de tous les autres.

« Tu vas voir ! » hurla Makuba en poursuivant Bakura qui pleurait tellement il riait.

Celui-ci lui enfonça la tête en disant :

« Laisse tomber ! Tu es trop petit !

-Mais euh !!!! »

Lisa essayait d’échapper au pistolet à eau de Honda. Elle sortit de l’eau et marcha le plus vite possible vers le grand bassin. Elle monta sur le plongeoir et fit une énorme bombe. Jono-uchi se mit à l’acclamer. Yugi qui était en dessous, tentait de reprendre son souffle. Lisa nagea vers lui.

« Ca va Yugi ?

-Kof Kof ! Euh… ça peut aller.

-Lisa ! Tu pourrais faire attention » rétorqua Atem à l’adresse de celle-ci.

Elle se retourna et lui tira la langue. Atem ajouta :

« T’es tellement grosse que tu aurais pu le tuer ! fit-il.

-Oui, tu es une vache, renchérit Yugi.

-Moi grosse ! Vous allez voir !

-Oups ! Au secours !

-Eh ! Me laisse pas tomber comme ça ! hurla Yugi à Atem qui s’était réfugié dans le puzzle.

-Salut les copains ! »

Ils tournèrent tous la tête. Agathe était là dans un bikini très seyant. Ses cheveux étaient relâchés. Elle posa sa serviette et descendit dans l’eau.

« Ca va ?

-Où est Seto ? demanda Makuba qui avait renoncé à noyer Bakura.

-Il arrive, répondit-elle avec un sourire.

-Hein ? Tu dois te tromper ! Mon frère n’oserait jamais se mettre en maillot de bain devant tout le monde.

-Sauf si c’est elle qui lui demande, ironisa Anzu.

-Il devrait être là non ?

-Ouais, maugréa Agathe. Gare à lui s’il s’est enfuie.

-On a qu’à le chercher, proposa Jono-uchi.

-Ne te moques pas trop de lui » lança Agathe mais Jono-uchi était déjà partit.

Pendant que tout le monde poursuivait les recherches, Seto sortit en T-Shirt et en en pantalon léger. Il s’assit et s’amusa à regarder les autres parcourir de fond en comble la piscine. Otogi le remarqua et cria :

« Il est là ! Alors Seto, tu n’es pas en maillot ?

-Ca se voit non ?

-Mais, s’étonna Agathe, tu as dit que…

-J’ai dit que je viendrais mais je n’ais jamais dit que je me baignerais ! »

Agathe ouvrit la bouche mais la referma aussitôt. Lisa se mit à rire. Shizuka se moqua d’elle :

« Tu t’es fait piéger ! »

En guise de réponse, Agathe la poussa dans l’eau. Elle alla au plongeoir et fit un magnifique saut. Anzu déclara :

« J’aimerais bien plonger comme elle ! Quelle grâce ! »

Agathe nageait vers elle.

« Tu disais quelque chose Anzu ?

-Que j’aimerais plonger comme toi !

-Normal, je suis la meilleure.

-Quelle modestie… » souffla Jono-uchi à Bakura qui se mit à rire.

Lisa commença à faire des longueurs. Atem l’atteignit, l’attrapa par les chevilles et l’attira vers lui. Il s’enfonça dans l’eau avec elle et l’embrassa. Lisa voulut dire quelque chose mais seul des bulles d’air sortaient de sa bouche. Elle le repoussa, le prit par la main et remonta à la surface. Elle reprit son souffle et nagea vers le bord. Elle se tourna vers lui :

« Tu veux me tuer ?

-Oui, je ne t’ai jamais dit ? Je suis maléfique.

-Très drôle. »

Après avoir passé au moins trois heures dans l’eau, les filles sortirent pour prendre un bain de soleil. Elles s’allongèrent et dormirent à moitié. Les garçons en profitèrent pour les arroser avec de l’eau glacée. Elles poussèrent des petits cris.

« Bande de gamins ! hurla Anzu. Si jamais je vous attrape. »

Seto se mit à tousser pour cacher son rire derrière son livre. Shizuka déclara :

« Qui veut une glace ? Je fais la tournée.

-Ok, dit Agathe, voyons voir, je veux une double pistache.

-Fraise, framboise, ajouta Anzu.

-Pomme et caramel, termina Lisa.

-Ok, je retiens. Et toi Seto ? »

Celui-ci sursauta. Puis annonça :

« Une bouteille d’eau.

-Tu veux de l’eau ? Tiens ! »

Et avant que Seto n’ait pu se défendre, Jono-uchi lui vida un ballon d’eau gelée sur la tête. Seto se crispa, son tee-shirt lui collait à la peau. Il se retourna vers le blond qui riait aux éclats, à s’en étouffer.

« Ca, Jono-uchi ! Tu vas le payer ! »

Il le saisit par les épaules et l’envoya faire un saut dans l’eau. Agathe fit les petits yeux, elle dit :

« Si Jono-uchi continue à faire ce genre de blagues, Seto va vraiment le détester.

-Ce ne serait pas nouveau » dit Anzu avec ironique.

Seto ramassa ses affaires et s’en alla. Agathe l’interpella :

« T’en a déjà marre ?

-Oui.

-Toujours aussi grognon » remarqua Anzu en mettant ses lunettes de soleil.

La journée passa et tout le monde rentra chez soi. Lisa s’endormit d’un sommeil sans rêve.

&&&&

« Tohru ! Tu viens ? »

Kyo s’impatientait. Faire les courses avec elle, c’était long. D’habitude, elle répondait en s’excusant mais cette fois… Elle regardait loin devant elle.

« C’est encore… cette présence ? »

Tohru avait parlé de Lisa à Yuki et Kyo. Yuki était parti faire des recherches. Kyo préférait rester auprès de Tohru… on ne savait jamais.

« Elle est proche ! fit-elle en partant en galopant.

-Eh ! Reviens ! »

Il se mit à lui courir après. Il atteignit sa hauteur.

« Qu’est-ce qui te prend ?

-Je dois la rencontrer !

-Je vais me cogner contre quelqu’un si tu continues !

-Hein ?

-Rien. »

Ils arrivèrent devant la maison de Lisa. Elle regarda sa montre : quinze heures.

« Elle devrait être là ! »

Elle alla sonner quand la porte s’ouvrit. Lisa se tenait sur le seuil. Elles se dévisagèrent un moment. Puis, Lisa prit Tohru dans ses bras comme une sœur.

« Je te rencontre enfin. »

Tohru versa des larmes. Kyo sentit son cœur se serrer. Lui aussi, avait pleurer lorsqu’il vit Akito pour la première fois avant qu’il n’enlève son bracelet pour lui montrer sa véritable forme. Cette fille allait-elle retenir Tohru comme Akito le tenait ? Un sentiment de haine le submergea. Une petite fille arriva. Elle devait avoir douze ans ou onze ans. Elle possédait des yeux verts émeraudes et des cheveux châtains clairs. Elle serra également Tohru.

« Je suis Kinomoto Sakura.

-Honda Tohru.

-Muddrow Lisa. Entrez donc. »

Kyo la fixa avec méfiance. Ils pénétrèrent dans la maison et suivirent Lisa dans sa chambre. Celle-ci se tourne vers Kyo.

« Tu es maudits, je le sens.

-Ouais, et alors !

-Bien que la malédiction s’efface déjà, avec ma pierre, nous pourrions t’en défaire. »

Il sursauta. Ne plus être maudit ? C’était incroyable. Mais comment ça, elle s’effaçait déjà ? Lisa lui rétorqua.

« Il faudra que tu sois patient. Je ne contrôle pas assez bien mes pouvoirs. »

Il leva la tête vers elle. Tohru annonça :

« Kyo-kun, c’est formidable ! Je l’ignorais !

-Oui »

S’il n’était plus maudit… Il pourrait enfin déclarer son amour à Tohru. Quant à elle, elle se félicitait d’avoir rencontrée Lisa pour se débarrasser de la malédiction des douze. Il fallait qu’elle le dise aux autres. Puis, sa pensée se dirigea vers Akito. Qu’allait-elle en penser ? Tohru savait pour Kureno et Akito. Peut-être pouvait-elle faire quelque chose pour elle.


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Etre pessimiste, au fond, cela revient à baisser les bras et à dire: que ce monde aille à sa perte. Comme le risque de cette perte est réel, il n'y a qu'une seule solution: se retrousser les manches.
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Chap 2 en ligne!!

Chapitre 2 : Les deux nouvelles élèves

Le réveil d’Agathe se mit à sonner bruyamment. Elle ouvrit les yeux, tendit son bras et l’éteignit.. Elle se leva et s’étira de toutes ses forces.

« Une nouvelle journée commence » se dit-elle.

Elle s’habilla et commença à préparer son petit-déjeuner en écoutant la radio qui annonçait une guerre civile au Texas. Agathe frémit. Une guerre civile aux Etats-Unis ? Pas croyable. C’était là-bas qu’elle vivait avec sa famille avant de s’installer à Domino-Ville. Elle saisit le téléphone et appela une de ses amies qui lui était chère. Elle tomba sur son répondeur, Agathe soupira. Cela devait être la nuit là-bas.

« Claire ? C’est moi Agathe. J’ai entendu ce qui se passait à la radio et je voulais être sure que tu allais bien. Tu sais où et quand me rappeler. A bientôt… »

Elle raccrocha. Elle croisa les bras et regarda vers la fenêtre. Pour les écoliers, c’était jour férié mais elle, elle travaillait toujours à la Kaiba Corporation. Elle finit de se préparer et se dirigea vers son lieu de travail. Elle arriva dans le bureau de Seto, où elle devait prendre ses papiers, (et lui dire bonjours par la même occasion) et elle le trouva au téléphone.

« C’est entendu. Je vous rappellerais. Au revoir. »

Il se retourna vers sa cousine. En voyant son air maussade, il lui demanda :

« Qu’y a-t-il ? »

Agathe leva la tête et lui raconta. Seto s’approcha d’elle.

« Ca ira.

-J’aimerais te croire. Si jamais il lui arrivait quelque chose, je… Une guerre civile aux Etats-Unis. C’est inquiétant et… »

Agathe ne termina pas sa phrase, ses yeux se mirent à briller signe que des larmes allaient couler. Elle se passa les mains sur son visage et respira profondément. Seto se mit derrière elle et lui massa les épaules. Agathe se sentit beaucoup mieux. Il la serra le plus fort possible et la retourna pour qu’elle puisse lui faire face.

« Je suis sure que ton amie sera prudente. Calme-toi à présent. »

Elle fit oui de la tête et lui fit une bise sur la joue. Il l’embrassa et la laissa aller travailler.

&&&&

Lisa était allongée sur son lit. Elle fredonnait une berceuse que sa « vrai » mère lui chantait autrefois. Elle se demandait quand elle allait revoir cet Athos. Elle s’habilla et regarda l’heure. Il était tôt mais elle ne voulait plus dormir. Elle serra sa pierre et se téléporta dans son ancienne maison. L’air était presque irrespirable à cause de la poussière. Elle se promena de pièce en pièce. Sa dernière entrevue avec sa mère n’avait rien eu de très réjouissant. Elle n’avait pas eu le temps de lui dire au revoir comme il faut. Elle alla dans un cimetière et s’arrêta devant une tombe. Elle s’agenouilla et pria. Au bout d’un quart d’heure, elle se téléporta chez elle après avoir bien vérifié que personne ne la regardait. Elle prenait son petit-déjeuner tranquillement quand un sifflement strident l’interrompit. Un caillou venait de casser un carreau. Elle le ramassa et détacha un papier qui était accroché. Un mot était écrit :

Tu me reviendras bientôt !

Lisa sentit son sang ne faire qu’un tour. Deux solutions s’imposaient : ou quelqu’un lui faisait une blague de mauvais goût ou un nouvel ennemi arrivait. Pour être sure de sa réponse, Lisa ferma les yeux, prit le papier et se concentra. Elle vit une ombre en train d’écrire, celle-ci se retourna et :

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! »

Lisa tomba à genoux. Une douleur aiguë lui avait traversé le corps. Ses parents arrivèrent. Sa mère s’approcha d’elle.

« Ma chérie ! Tout va bien ?

-Oui, je crois. »

Elle cacha le papier et montra le caillou.

« Quelqu’un a lancé ça. »

Son père examina la fenêtre. Il fronça les sourcils :

« Si j’attrape celui ou celle qui a fait ça ! Je vais aller déposer une plainte. »

Il sortit de la pièce. Lisa resta pensive. Deux minutes plus tard, elle avait donné rendez-vous à tous ses amis. Après qu’elle eut raconté son petit incident, Jono-uchi soupira :

« C’était trop beau d’être tranquille pendant deux mois, maintenant…

-Du calme Jono-uchi, dit Yugi. On ne sait pas encore qui est-ce.

-Ca m’inquiète tout de même Yugi ! s’énerva Lisa. Quel genre d’ennemi cela peut-être ! Nous devons…

-Toi aussi, tu devrais te calmer Lisa, fit Yugi. Nous ne pouvons qu’attendre, pour l’instant.

-Atem a raison » ajouta Anzu en posant une main sur l’épaule de Lisa.

Celle-ci hocha la tête. Elle ne sentait pas rassuré du tout. Pourvu que tout aille bien… Elle se tourna vers Tohru et Sakura. Celle-ci interrogea Kéro :

« Kéro-chan, Clow Lead aurait-il eut des ennemis qui convoitait la pierre d’Akara.

-Clow Lead ne nous en a jamais parlé.

-Quelque chose cloche, remarqua Seto. Si Eclydia possédait la pierre de son vivant. Où est-elle passée quand elle mourut ?

-Clow Lead a du avoir un soupçon et l’a prit du tombeau mais se l’aurait fait voler après, dit Bakura.

-Oui. C’est logique. C’est bien Clow. » dit Kéro.

Ils se turent. Lisa ajouta :

« C’est cet homme qui a tué Yatsu. Je suis sure qu’il a un rapport avec ça.

-Piste à suivre, fit Tohru.

-Rentrons maintenant. »

Tohru sortit accompagnée de Kyo. Lorsqu’ils arrivèrent à leur maison. Shiguré se précipita vers elle :

« Tohru ! Dis-moi que tu feras la cuisine ! Yuki s’est proposé mais je ne veux pas mourir empoisonnée !

-Qu’est-ce que tu dis ? s’énerva Yuki.

-Au fait Tohru, as-tu acheté mes lettres ? »

Silence.

« AAAA ! J’ai complètement oublié ! Désolée monsieur Shiguré ! J’y vais de ce pas !

-Pas question il attendra ! hurlèrent Kyo et Yuki en même temps.

-D’accord, dit Shiguré. J’ai autre chose, il n’y a pas assez d’eau chaude pour que tout le monde puisse se laver. Tohru, j’ai pensé que tu pourrais prendre un bain avec moi. »

Autre silence.

« Rentre à la maison Tohru » firent Yuki et Kyo en retroussant leurs manches.

Gênée, elle s’exécuta. Elle monta dans sa chambre et vit Akito allongée sur son lit. Tohru savait que c’était une fille. Son cœur battit la chamade. Elle se redressa en la voyant.

« Akito-san…

-Dis-moi, c’est vrai que tu peux lever la malédiction ? »

Tohru se mit à trembler. Shiguré avait du l’entendre en parler à Yuki et l’avait rapporté à Akito. Elle respira fortement et annonça :

« Oui ! »

Akito se leva et se dirigea vers elle.

« Je vais finir seule !

-Non ! Tu ne seras jamais seule ! Kuréno ne t’a jamais abandonné !

-Qu’est-ce que tu sais à propos de Kuréno ? s’énerva Akito.

-Sa malédiction, elle est levée.

-Il te l’a dit lui-même !

-Akito-san, calmez-vous.

-Me calmer !?

-Akito ! »

Elles se retournèrent. Yuki et Kyo se tenaient devant la porte. Akito eut un mauvais sourire.

« Alors comme ça, vous croyez vous débarrassez de moi ?

-Akito…

-Taisez-vous ! Je l’en empêcherai ! »

Elle sortit en bousculant Tohru. Rin avait tout entendu.

&&&&

« Les enfants, nous accueillons une nouvelle élève. Elle arrive droit d’Egypte. Elle s’appelle Mana Sita, je vous demande d’être très gentil avec elle » déclara le professeur principal de Lisa.

Celle-ci regarda attentivement la fille et manqua de s’étrangler. Malgré sa peau mate et ses cheveux bruns, elles ressemblaient énormément à la magicienne des ténèbres. Elle n’était pas la seule à l’avoir remarqué, plusieurs élèves la dévisageaient. Shizuka murmura à Lisa :

« Tu as remarqué ?

-Oui. »

Mana alla s’asseoir à côté d’elle et lui sourit. Lisa avait l’impression de la connaître. Le professeur reprit son cours. A la pause déjeuner, Mana fut la première à sortir pour éviter la foule de questions. Mais Lisa tenait absolument à l’interroger. A l’aide de Shizuka, elle chercha dans toute la cour quand elle l’aperçut adossée à un arbre. Shizuka toussota, Mana se retourna et leur sourit. Lisa demanda :

« Pourquoi t’es partie aussi vite ? »

Mana rougit.

« Je ne voulais pas que les élèves viennent me voir, ils m’ont dévisagé d’une drôle de façon.

-Tu connais le jeu de duel de monstres ?

-Non.

-Eh bien, tu ressembles comme deux gouttes d’eau à un monstre qui s’appelle la magicienne des ténèbres.

-C’est possible, ce jeu dont vous me parlez n’existe pas en Egypte. »

Lisa allait ajouter quelque chose mais Shizuka la coupa. Elle lui proposa de déjeuner avec elles. Mana accepta avec plaisir.

&&&&

Dans la classe de terminal, une autre élève allait faire son apparition. Le professeur de mathématique la présenta :

« Je vous présenta Alix Attique. Elle vient de Grèce.

Elle était grande, rousse et possédait des yeux bleus aussi profond que le fond de l’océan. Elle alla s’asseoir à côté d’Anzu qui lui tendit la main.

« Bienvenue dans notre lycée. »

Alix la lui serra et sortit ses affaires. Comme les élèves finissaient à l’heure du repas, Anzu décida de faire plus ample connaissance avec la nouvelle. Elle lui demanda :

« Où habitais-tu en Grèce ? »

Alix la regarda mystérieusement et répondit :

« A Athènes. Mais elle a perdu sa beauté d’antan. Maintenant, elle ressemble à une ville de béton. Seul l’acropole montre sa gloire d’autrefois. »

Anzu la considéra gravement, Alix ne semblait pas heureuse. Celle-ci lui dit :

« Il y a des gens qui te font signe. »

Anzu se retourna. Yugi et les autres arrivaient. Elle se retourna vers la Grecque :

« Je vais te présenter mes amis. Voici Jono-uchi, Honda, Otogi, Bakura, Agathe, Miho (NA : Une ancienne élève qui n’apparaît pas très longtemps dans le 2e ou 3e tome du manga. Elle a les cheveux bleus et des yeux violets clairs) Yugi. »

Alix fit un signe de tête pour les saluer tous. Son regard se posa attentivement sur Yugi. Elle leur dit :

« Je sens une aura de mystère autour de toi. Quelque chose me dit que tu as eu à affronter beaucoup de dangers. »

Yugi ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Atem la regarda stupéfait. Alix hocha la tête. Son regard se posa sur le puzzle du millénium que Yugi portait. Elle dit :

« Tu ne devrais pas garder cet objet de valeur si visible. Il pourrait être volé. »

Elle secoua ses longs cheveux. Elle ajouta avant de partir :

« J’habite près de la gare.

-Moi aussi » dit Anzu qui n’était pas très rassurée.

Elle s’en alla au côté d’Alix non sans avoir jeté un coup d’œil à ses amis, en particulier à Yugi. Celui-ci avait grandi de plusieurs centimètres et la dépassait un peu. Il gardait toujours les yeux enfantins même si ceux-ci étaient devenus un peu plus carrés. Alix le remarqua et lui dit :

« Tu t’intéresses à lui, n’est-ce pas ?

-Qui ça ? se défendit Anzu en rougissant.

-Yugi.

-Mais c’est mon ami ! C’est normal que je m’intéresse à lui ! Euh !

-Tu aimerais qu’il soit plus, ne dis pas le contraire je le sens. »

Anzu ne se sentit pas rassurée, certes Alix n’était pas la première à lui faire cette remarque (Agathe et Maï l’ayant fait) mais sa façon de dire était… insolite. Lorsqu’elles se quittèrent, Anzu réfléchit sur l’identité de cette nouvelle. Etait-ce sa nature ou bien l’ennemi que Lisa pressentait ? Cela faisait trois heures qu’elle cherchait une de ces solutions quand le téléphone sonna. Anzu le décrocha :

« Allô ?

-Anzu ? C’est Lisa.

-Tiens, je pensais à toi justement.

-Trop aimable. Il y a une nouvelle dans ma classe !

-Dans la mienne aussi.

-Je commence. Elle s’appelle Mana et elle vient d’Egypte. Elle ressemble comme deux gouttes d’eau à la magicienne des ténèbres.

-Non ?

-Si ! Et la tienne ?

-Elle est bizarre. Elle s’appelle Alix et elle vient de Grèce. Elle a senti une « aura de mystère » autour de Yugi et Atem pour répéter ses paroles.

-Je n’aime pas ça du tout. Egypte et Grèce. C’est étrange qu’elles viennent de ces deux pays là en particuliers, tu ne trouves pas ? »

Anzu comprenait très bien. A l’origine, Eclydia était grecque. Elle soupira et demanda :

« Qu’est-ce que tu comptes faire ?

-Mener mon enquête. Shizuka trouve que Mana est gentille. Je lui ai dit de se méfier car c’est peut-être un piège mais elle ne veut pas m’écouter.

-Tu sais, c’est peut-être une coïncidence. Ne sois pas méchante avec ton Egyptienne si elle est gentille.

-Ca m’étonnerais que ce soit une coïncidence ! s’emporta Lisa. Je suis sure que Mana et Alix, c’est ça, sont de mèche. Tu dois espionner Alix et je m’occupe de Mana.

-Nous n’avons pas le droit de faire ça ! Si ça se trouve ce n’est pas ce que tu crois et…

-Très bien ! Je me débrouillerais toute seule ! »

Sur ce, elle raccrocha. Anzu se sentit encore plus mal à l’aise. Elle appela Yugi.

&&&&

Mana rentrait chez elle, satisfaite de sa première journée. Elle s’allongea sur le canapé en dégustant une barre de chocolat lorsqu’une femme entra :

« Alors Mana ? »

Celle-ci se retourna et sourit à la femme.

« Vous aviez raison, Lisa est très soupçonneuse. J’espère qu’elle changera. »

La femme hocha la tête et sortit.

&&&&

« Bonsoir Alix, as-tu rencontré le pharaon ?

-Oui seigneur, ils se doutent de quelque chose, répondit celle-ci.

-Parfait. Tu as très bien joué… Bientôt, nous pourrons nous venger. »


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Chapitre 3 en ligne!!! Bonne lecture et des petits commentaires ne seront pas de trop smiley01.gif

Chapitre 3 : Rencontres et correspondant

« Allez, debout fainéant ! Il faut que tu ailles à l’école ! Allez ! »

Makuba ouvrit les yeux. Il se mit en boule sous sa couverture. Seto la tira et secoua son petit protégé. Makuba grogna. Il bailla, s’étira et se leva. Seto soupira :

« Toi, pour te réveiller, c’est vraiment quelque chose. »

Makuba haussa les épaules. Seto sortit et laissa son frère se préparer. Celui-ci descendit quelques minutes plus tard pour manger. Il bougonna :

« J’ai un contrôle de maths, ça m’énerve.

-Tu as révisé non ?

-Oui mais il n’empêche que ça m’énerve. »

Seto hocha la tête.

« Un jour, tu seras content d’avoir fait toutes ces études.

-Je sais. »

Seto soupira. Son petit frère était loin d’être un travailleur comme lui. Il lut le journal. Rien d’intéressant. Il regarda Makuba en train de déguster un croissant. Celui-ci finit de manger embrassa son frère et fila sur son vélo. Il avait réussi à persuader son frère de ne plus l’emmener dans son établissement avec une voiture et des gorilles qui faisaient offices de garde du corps. Il avait hâte d’être en vacance ! Arrivé au collège, il fut salué par son meilleur ami Léon (un gamin de l’anime à l’avant dernière saison, il a des cheveux roses foncés) et Rébecca (je l’adore, mon perso préféré). La jeune fille lança :

« Prêt pour le contrôle ?

-Mouais, répondit Makuba. Et toi ?

-Je vais faire un tabac, je le sens ! »

Makuba hocha la tête. Elle était très forte en maths. La cloche sonna et ils allèrent en cours. Léon annonça :

« Il y a un nouveau tchat qui a ouvert il y a deux jours sur Internet. On pourrait y aller à 18h00 dès qu’on aura finit nos devoirs, non ?

-Qui est-ce qui a créé le tchat ? demanda Makuba.

-Personne ne le sait mais il a une très bonne réputation.

-Ok, dit Makuba, j’y serais et toi Rébecca.

-Comptez sur moi ! Donne l’adresse Léon. »

&&&&

Yugi restait allongé sur son lit. Il n’avait pas cours de la matinée et il en profitait pour se reposer. La semaine dernière avait été tellement intense. Les professeurs ne l’avaient pas épargné au niveau du travail. Il regarda son double qui s’éveilla lentement.

« Salut, dit Atem en s’étirant.

-Salut »répondit Yugi.

Atem le regarda à son tour. Il lui demanda :

« Qu’est-ce qui ne va pas ?

-C’est ce nouvel ennemi qui m’inquiète. Il n’a donné aucun signe… à part le message qu’il a lancé à Lisa.

-Tu as raison et elle soupçonne Alix et… Mana, c’est ça, d’être du côté du mal.

-Nous n’avons pas encore rencontré Mana mais c’est vrai qu’Alix est vraiment bizarre.

-Ca, je te l’accorde. J’ignore si elle nous veut du mal mais en tout cas, il faudra se tenir sur nos gardes.

Yugi hocha la tête et se retourna. Il pensait à tout ce qui leur était arrivé depuis la fois où il avait terminé son puzzle jusqu’au tournoi de Bataille ville.

« Tiens, nous n’avons plus entendu parler de la famille Ishtar. A part un courrier comme quoi ils allaient bien.

-Etant donné que le côté de maléfique de Marek est parti et que j’ai les trois cartes de dieux égyptiens, leur mission est terminée. Je trouve ça plutôt normal. Kaiba nous embête plus avec le titre de duelliste numéro 1.

-Normal, ironisa Yugi. Il est trop occupé avec son amour. »

Atem eut un sourire. Il pensait à son passé qui demeurait mystérieux. Une question lui vint soudain à l’esprit. Une question qui ne lui était jamais venu ces deux derniers mois. Il la posa :

« Yugi, il y a une chose dont je me suis aperçu dans ta famille mais je n’y ai jamais fait vraiment attention. »

Il marque une pause. Yugi le regarda, l'incitant à fini sa phrase. Atem posa :

« Où est ton père ? »

Yugi fit une grimace. Atem avait droit de le savoir. Plutôt il le dirait, mieux ça irait. Il répondit :

« Mon père c’est rien qu’une ordure ! »

Atem fut surpris de la dureté du ton de son ami, lui de nature si gentille et clémente…

« Il nous a abandonné, poursuivit Yugi, j’avais huit ans. Je lui en voulais de ne pas être venu à un match de volley (oui je faisais du volley, j’ai arrêté tout de suite après) il m’a brutalisé devant ma mère et ils ont commencé à se disputer. J’ai cru qu’il allait la tuer puis mon grand-père s’en est mêlé et ça a viré à la catastrophe. Il a frappé grand-père et il est partit pour New York mais avant il a vidé notre compte en banque. Pour nous ressaisir, ça vraiment été la galère ! »

Yugi se retourna et se recroquevilla. Il termina :

« Il n’est plus jamais revenu et il n’a donné aucune nouvelle. De toutes façons, je m’en moque ! Je le déteste ! »

Yugi sentit une bouffée de colère montée en lui. Jamais il n’oublierait la dernière fois où il avait vu son géniteur.
Flash Back

« Papa! Pourquoi t’es pas venu à mon match de volley ! Tu m’avais promis !

-J’ai eu trop de travail Yugi. La prochaine fois, je viendrai,s promis.

-Mais la prochaine fois c’est dans un an ! Quand j’ai vu que t’étais pas là, ça m’a découragé et on a perdu.

-Tu ne dois pas laisser les émotions intervenir dans ton labeur, sinon, c’est que tu es faible !

-C’est pas vrai ! Chuis pas faible !

-Parle correctement !

-Ne parle pas à mon fils de cette façon !

-Nashi, ne t’en mêle pas !

-T’es méchant papa ! J’espère que ton travail te renverra ! »

Son père le frappa tellement fort que Yugi tomba à terre. Nashi se mit à hurler sur son mari. Celui-ci la menaça et frappa Sugoroku Mûto qui intervenait. Il fit sa valise, et traversa le seuil du magasin de jouet pour la dernière fois.

Fin du flash back

Atem éprouva une grande peine. Il se demanda si son père l’avait aimé. Il soupira :

« Je suis désolé.

-Tu l’aurais su un jour.»

Il y eut un silence gêné. Atem le rompit :

« On va faire un tour avant d’aller au lycée ?

-D’accord. »

Pendant le trajet, ils discutèrent des derniers jeux qui venaient de sortir.

&&&&

« Vous pouvez sortir jeunes gens. »

Lisa soupira. Ses cours de la matinée étaient enfin terminés mais ils restaient encore ceux de l’après-midi. Elle rangea ses affaires et se dirigea vers la cantine en compagnie de Mana et Shizuka. Celle-ci avait convaincu Lisa de l’intégrer à la bande et d’être plus gentille avec elle.

« De cette façon, avait dit Shizuka, on n’en saura peut-être plus sur elle. »

Mais malgré ça, Lisa gardait ses distances avec la jeune Egyptienne. Mana ne cessait de parler de son pays à Shizuka.

« On n’a jamais découvert tous les tombeaux des pharaons, des princes, des princesses etc.… Selon les historiens, il y en aurait encore au moins mille à découvrir !

-Houa ! J’aimerais tant aller en Egypte !

-Un jour qui sait ! Eh Lisa ! Tu n’as pas dit un mot depuis la sortie des cours » dit Mana en regardant celle-ci.

Lisa se contenta de lui sourire. Mana cachait quelque chose, c’était sur. Mais quoi ? Elle l’avait l’air naïve comme ça… Elles arrivèrent au réfectoire et se servirent. Mana était aux anges :

« Ouais ! Du curry ! »

Elle s’en servit une grande louche et se mit une sauce piquante. Puis elle alla s’asseoir une table et commença à manger. Shizuka lui dit :

« Tu as un sacré un appétit dit donc.

-Normal, c’est sacrément bon ! »

Elle se mit à rire. Shizuka jeta un regard à Lisa qui disait :

« Quand je pense que tu la soupçonne d’être une ennemie ! »

Lisa détourna la tête. Peut-être s’imaginait-elle des films ? De toutes façons, il ne fallait pas qu’elle baisse sa garde, jusqu’à qu’elle soit sure, après… Elle soupira et se mit à parler. Pour l’instant, elle ne pouvait rien faire. Mana dit :

« Il paraît que tu connais le célèbre roi des jeux Lisa. C’est vrai ? »

Lisa sursauta. Elle fit oui de la tête. Mana continua :

« Mes tuteurs aimeraient le rencontrer. »

Les yeux de Lisa se mirent à pétiller. Ses tuteurs ? Le rencontrer ? Elle demanda :

« Tu n’as pas de parents ?

-Non, répondit Mana. »

Elle se tourna vers la fenêtre et observa un couple d’oiseau. Lisa se sentit gênée. Le reste du déjeuner se fit dans le silence. A la sortie des cours, Mana tendit une carte à Lisa :

« Qu’ils viennent ce soir, tous les deux. »

Le cœur de Lisa se mit à battre très fort mais Shizuka la calma dès que Mana fut éloigné :

« Ca va aller. »

Elle avait raison mais tout de même. Elles se dirigèrent vers le lycée où Yugi travaillait. Elles le virent avec sa bande habituelle près d’un arbre. Elles s’approchèrent et virent Agathe à genoux dans les bras de Seto. Celui-ci semblait essayer de la réconforter. Lisa courut vers elle.

« Grande sœur ! Que se passe-t-il ? »

Ils levèrent tous la tête et la laissèrent s’approcher. Agathe étant en proie de sanglot. Lisa lui mit les mains sur les épaules.

« Pourquoi pleures-tu ? »

Agathe essaya de dire un mot… sans succès. Seto déclara :

« Quand je te dis Claire, qu’est-ce que tu réponds ? »

Lisa trembla. Elle se souvenait de Claire. Elle avait des cheveux noirs et de petits yeux bleus. Elle était adorable. Claire avait toujours réconcilié Agathe et Lisa quand elles s’étaient disputées. Pourquoi Seto lui posait-il cette question… pourquoi ? En voyant son air surpris et inquiet, Seto soupira et dit :

« Je suis désolé mais il y a une guerre civile au Texas et la famille de Claire voulait partir quelques temps en attendant que ça se termine. Ils ont pris un avion et… »

Il ne finit pas sa phrase. Lisa sentit la terre s’écroulé sous ses pieds. Pourquoi ? Claire était innocente. Tous ces gens… Lisa courut les larmes aux yeux sans entendre les appels du pharaon. Le monde lui semblait disparaître. Elle n’en pouvait plus de perdre les gens qu’elle appréciait… Son cœur ne le supportait plus. Elle s’arrêta et mit les mains sur son visage. Elle sentit quelqu’un l’enlacer. Une voix douce lui murmura des paroles réconfortantes. La chaleur de ses bras l’enveloppa entièrement. Elle se tourna et se blottit contre son torse. Les larmes coulèrent. Atem la berça de droit à gauche très lentement. Il lui leva la tête pour qu’elle le regarde. Elle prit la carte que Mana lui avait donnée et la lui passa. Elle murmura :

« Mana t’attend ce soir. »

Sans ajouter un mot, elle partit. Atem la laissa et rentra également chez lui. Elle croisa une jeune fille avec de long cheveux noirs, extrêmement belle. Lisa la dévisagea.

« Je suis Soma Isuzu. Mais on m’appelle Rin.

-Soma ? Tu fais partie…

-De la famille de Kyo et Yuki, oui. J’ai entendu dire que lorsque vous auriez vos pouvoirs, vous nous délivreriez.

-Oui.

-Méfie-toi de notre chef de famille Akito. Il ne laissera pas faire.

-Je vois.

-J’attendrais aussi longtemps qu’il faudra.

-Tu ne le fais pas spécialement pour toi, n’est-ce pas ?

-Contente-toi de nous délivrer ! »

Elle partit. Lisa la regarda perplexe.

&&&&

Atem parla du rendez-vous à Yugi. Celui-ci demanda :

« Tu crois que c’est prudent ? »

Atem haussa les épaules. Avaient-ils le choix ? A l’heure H, ils arrivèrent devant l’appartement. Yugi respira profondément et frappa. Mana leur ouvrit la porte et les salua :

« Je suis contente de te rencontrer. Je suis Mana. Entrez. »

Il manqua de sursauter. Certes, Lisa l’avait prévenu mais tout de même ! On aurait vraiment dit la Magicienne des Ténèbres. Dès qu’il eut franchi la porte, il sentit une présence qu’il connaissait. Mais qui ? Mana le débarrassa de son sac et les invita à aller dans le salon. Il pénétra dans la pièce où trois personnes y étaient déjà. Quelle ne fut pas la surprise des deux jeunes gens.

« Marek ! Rishido ! Isis ! » s’étrangla Yugi.

Atem resta stupéfait. D’où sortaient-ils ? Marek, qui n’avait pas tellement changé, prit la parole en agitant sa hache millénaire :

« Vous n’avez plus rien à craindre de moi. Mon côté maléfique est définitivement parti.

-Pourquoi êtes-vous là ? » demanda le pharaon avec méfiance qui venait de prendre la place de Yugi.

Isis déclara :

« Après le tournoi de bataille-ville nous sommes revenu en Egypte par la force d’Athos, avec nos objets millénaire (elle désigna son collier qu’elle avait autour du cou) et sans le mal qui rongeait mon frère. Pendant ces deux mois , nous avons vécu tranquillement mais mon collier m’a averti d’un nouveau danger. J’ignore de ce que c’est mais si nous sommes ici, c’est pour t’aider à le vaincre.

-Et de cette façon, je payerais pour ce que je vous fais en vous protégeant même si je dois sacrifier ma vie. »

Marek avait dit ces paroles sur un ton sincère. Il avait sans doute mûri. Rishido ajouta :

« Nous avons envoyé Mana pour…. vous espionner. Nous voulions être sur que vous étiez prêt à nous revoir.

-C’est très gentil » dit Atem d’un sarcastique.

Yugi lui donna un coup de coude dans les côtes.

« C’est très… aimable à vous. »

Isis dit :

« N’hésite pas à nous appeler Pharaon dès que tu as besoin de nous.

-Voulez-vous un gâteau avant de partir ? »

C’était Mana qui venait d’arriver avec des cookies. Atem demanda :

« Mais qui es-tu en réalité ? »

Elle lui fit un clin d’œil.

« Ca, c’est mon secret, tu le sauras en tant voulu ! »

&&&&

19h30. Makuba décida de rester une demi-heure encore sur ce tchat. Il était vraiment cool ! Son frère l’appela pour manger. Mais Makuba répondit qu’il n’avait pas faim. Seto allait répliquer quand une des secrétaires l’interpella pour une affaire. Makuba réfléchit. Une idée lui traversa la tête. S’il avait un correspondant ? Il le tapa et attendit puis un internaute arriva :

« J’habite en Australie et je parle couramment le japonais. T’habites au Japon ?

-Oui.

-Je veux bien être ton correspondant. Voilà mon adresse mail. »

Makuba tapa la sienne. Il écrit :

« Je m’appelle Makuba Kaiba.

-Tu es le frère de Seto Kaiba ?

-Oui.

-Non ?

-Si.

-Tu en as de la chance !

-Ca dépend des jours.

-Tu dois être fort au duel de monstre ! »

Makuba eut un sourire.

« Un peu. C’est quoi ton nom ?

-Noah. »


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Chapitre 4 en ligne!!! Bonne lecture!!!


« Gare à vous ! J’arrive ! »

Rébecca venait de faire une entrée en fanfare. Léon hocha la tête.

« Toi, t’es en forme.

-Ca pose un problème ?

-Non.

-Makuba ! T’as l’air crevé !

-Ca se voit tant que ça ? fit-il en baillant.

-Y a une affiche ! s’exclama Rébecca. Je vais voir ! »

Elle revint quelques minutes plus tard toute radieuse.

« Le lycée de Lisa et notre collège organise une soirée !!!!

-Quand ?

-Dans deux semaines ! Je vais me faire tellement belle que les lycéens regretteront d’être né plus tôt. »

Léon et Makuba soupirèrent. Minami, la déléguée de classe, ajouta :

« La dernière fois, plusieurs élèves sont restés seuls. C’est pourquoi, vous devez venir en couple et venir me voir la veille de la soirée.

-Mais pourquoi ? s’exclama Makuba en rougissant.

-Pour éviter de se faire passer pour un imbécile et de ne pas s’ennuyer.

-Mais pour ceux qui ne trouveront pas de cavaliers ou de cavalières ?

-Ils viennent me voir deux jours avant la soirée, c’est écrit en gros sur l’affiche. »

Minami s’en alla. Rébecca déclara qu’elle attendrait son cavalier. Léon, lui ne savait pas qui prendre. Makuba ne dit rien. Ce genre de chose ne lui était jamais venu à la tête. Le soir, il repensait à cette fameuse soirée et se demanda qui était le crétin qui avait eu l’idée de faire cette soirée. Seto arriva et demanda :

« Lisa m’a dit que son lycée et ton collège allaient préparer une soirée. Tu vas y aller ? »

Makuba tomba à la renverse. Il lui parla de son problème.

« Après tout le monde va croire que tout le monde veut sortir avec quelqu’un ! Et moi je n’ais envie de sortir avec personne ! Je veux rester célibataire ! »

Seto tout buvant son thé, l’écoutait. Ce genre de discours l’amusait beaucoup. Il proposa :

« Tu n’as qu’a demandé à Rébecca d’y aller avec toi. Elle est plutôt mignonne.

-Surtout pas ! On va croire que je veux sortir avec elle. »

Seto lança :

-Et la petite Tomoyo ? Celle qui est amie avec Sakura. Tu veux l’inviter ? »

Makuba rosit.

« Vais dans ma chambre ! »

Il claqua la porte. Seto souffla sur son café et dit :

« Ca, ça veut dire oui. »

Tout de même, imposé cela à des collégiens, c’était bizarre. Il devait y avoir quelque chose caché là-dessous. Il prit le téléphone et appela Lisa. Celle-ci lui répondit :

« C’est cette abrutie d’Okoso qui a organisé ça ! Encore un moyen pour humilier des élèves. Pourquoi ?

-Pour rien. Merci. »

Lisa se remit à son travail. Okoso était vraiment sournoise. Elle ne faisait jamais rien au hasard. Elle voulait monter un coup contre quelqu’un, mais qui ? Personne de sa connaissance ne lui avait lancé des répliques pour se défendre d’une quelconque injustice. Ca devait être contre quelqu’un d’autre. Lisa prit sa pierre dans sa main et murmura :

« Nous donnerons une petite leçon à cette prétentieuse si jamais elle fait quoi que ce soit de méchant contre quelqu’un. »

Elle se leva et regarda par la fenêtre. Le ciel était nuageux. Elle se remit à son bureau et écrivit. Soudain, un tournis lui vint brusquement. Sa pierre se mit à scintiller. Lisa se mit à tournoyer autour de la pièce. Plus elle se rapprochait de la fenêtre, plus sa pierre brillait. Elle l’ouvrit et rejeta sa tête brusquement en arrière. Une flèche venait d’être décochée. Elle la saisit et vit quelqu’un qui s’enfuyait. Elle arracha la flèche, sauta du 2e étage et se mit à courir après cette personne. A un tournant, une deuxième flèche la manqua. Lisa prit sa pierre et récita :

« Pierre du vent et de la lumière. Moi Eclydia, je t’ordonne de me donner les pleins pouvoirs ! »

Une lumière l’enveloppa et Lisa n’était plus la même. Elle fit face à son adversaire. Elle lui cria :

« Rend-toi ! »

Pour toute réponse, un brouillard épais les entoura tous les deux. Lisa s’exclama :

« Non ! Je suis au Royaume des Ombres ! »

Son ennemi avait disparu mais à la place des centaines de dragons zombis parurent.

« Je n’y arriverais pas toute seule ils sont trop nombreux » pensa-t-elle.

Elle sortit son jeu de cartes et clama :

« Monstres ! Apparaissez et aidez-moi dans mon combat ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait. Tous ses monstres (des magiciens et des guerriers) apparurent. Ils commencèrent à se battre. Lisa faisait de son mieux. Mais dès qu’elle détruisait un dragon, deux autres apparaissaient. Le Jeu des Ombres le voulait. Mais Lisa savait qu’il y avait un moyen de les vaincre. Il fallait qu’elle le trouve et vite, sinon… Une idée lui vint. Elle se retourna et appela :

« Magicienne des Ténèbres ! Utilise ton pouvoir spécial pour invoquer le Magicien des Ténèbres ! »

Pourvu que le Pharaon s’en rende compte. Celui-ci dormait tranquillement. Il marchait dans un espace vide. Soudain une lumière violète apparue et son monstre préféré se dressa devant lui.

« Mon Magicien des Ténèbres ! Que fait-il ici ? »

Il le regarda attentivement. Le magicien s’approcha de lui et s’agenouilla. Puis, il lui annonça :

« Pharaon, la reine est en danger.

-Lisa ? Mais où est-elle ?

-Prisonnière du Jeu des Ombres. Je vais vous conduire à elle. »

Le puzzle se mit à luire et il se retrouva au Royaume des Ombres. Lisa était toujours en train de se battre. Atem et son magicien se précipitèrent sur elle.

« Lisa ! »

Elle se retourna.

« Tu es là ?

-Par la pensée seulement (il se joignit à elle à l’assaut) Qu’est-ce qui se passe ?

-Chaque fois qu’un de ces monstres est détruit il réapparaît en double ! Ils sont des milliers maintenant. »

Il y eut un cri. Le Gardien Celte venait de se faire détruire. Atem prit son puzzle et dit :

« Unissons nos objets ! »

Lisa prit sa pierre et l’enfonça dans le symbole millénaire. Une lumière éblouissante dévoila tout le brouillard et les monstres ne le supportant pas, s’en allèrent. Le brouillard se dissipa peu à peu, Atem voulut prendre Lisa dans ses bras mais n’étant pas là physiquement, il se retrouva éveillé dans son lit avec en face de lui, un Yugi très inquiet.

« Est-ce que ça va ?

-Que s’est-il passé ?

-Tu as pris ma place et tu n’arrêtais pas remuer dans ton lit. Tu avais l’air anxieux. Tu as eu une vision ? »

Il le lui raconta. Il voulut sortir pour rejoindre Lisa mais Yugi lui dit :

« Elle doit être chez elle maintenant, ne t’en fais pas. Tu ne vas quand même pas débarquer comme ça ? »

Yugi avait raison. Il ne pouvait attendre que le lendemain.

&&&&

Lisa atteignit sa fenêtre et dans un ultime effort, elle s’envola et pénétra dans sa chambre. Elle s’effondra sur son lit. Epuisée, elle était épuisée. Elle ne s’attendait pas à une attaque. Maintenant, elle devait être prête à tout moment. Elle s’endormit. La personne qui avait attaqué Lisa arriva dans une maison. Elle s’agenouilla devant un fauteuil et attendit. L’homme qui était dessus lui dit :

« Tu as fait du beau travail Alix. Ils sont très fort touts les deux, c’est assez impressionnant. J’ai bien fait de ne pas les sous-estimé. Leur force vient du fait qu’ils sont unis. Pour détruire le Pharaon, il faut qu’il soit seul. Notre prochaine intervention sera pendant la soirée. Continue comme ça Alix et tu seras récompensé au-delà de tes espérances.

-Oui maître. »

&&&&

« Ca commence à virer au cauchemar cette histoire ! »

Jono-uchi venait de lancer ça après le récit d’Atem. Otogi ajouta :

« Surtout qu’il attaque dans l’anonymat total donc on ne peut pas enquêter sur lui.

-Ca prouve qu’il est très intelligent, déclara Anzu.

-Qui est intelligent ? »

Agathe venait d’arriver main dans la main avec Seto. Celui-ci fit un mouvement de tête pour les saluer.

« En tout cas, ce n’est certainement pas de Jono-uchi que vous parliez, fit-il avec ironie.

-Qu’est-ce que tu insinues espèce de snob ? » lança Jono-uchi prêt à frapper.

Les autres soupirèrent. Ces deux là ne changeraient jamais. La cloche sonna et les cours commencèrent. A la fin de la journée, Atem se précipita vers Lisa.

« Tu vas bien ? lui demanda-t-il en lui prenant le visage.

-Oui, ne t’en fais pas. Je vais aller voir Tohru et lui dire ce qui s’est passé. »

Seto les regardait de loin. Quelque part, cela l’énervait de voir Atem prendre Lisa dans ses bras bien qu’il savait qu’il sortait ensemble depuis deux mois. Il savait que Yugi partageait le corps avec un autre mais… Depuis, Seto, dès qu’ils les apercevait, les surveillait. Agathe le remarqua et dit d’un ton plein de douceur.

« On dirait un grand-frère, comme c’est mignon !

-Hum…

-Occupe-toi de ta petite-copine au lieu d’enquiquiner Atem et Lisa, conseilla Jono-uchi.

-Désolé, je ne parle pas aux chihuahuas.

-Je ne suis pas un chihuahua ! » s’énerva Jono-uchi en sautant sur Seto.

Mais il fut retenu de justesse par Honda et Otogi qui lui dirent de se calmer. Yugi, Anzu et Agathe n’intervenait pas. Cela faisait parti du quotidien. En fait, c’était plutôt drôle de voir Jono-uchi prendre toutes les insultes de Seto au premier degré qui ne cherchait que ça. Shizuka arriva. Sautant sur l’occasion, Honda lui lança :

« Shizuka, je n’ais pas de cavalière pour la soirée alors si ça te dit.

-Eh ! Je t’ais à l’œil ! menaça Jono-uchi.

-Je rêve ou c’était bien toi qui m’a dit de ne pas me mêler des histoires de cœur de ma famille ? Tu ferais mieux d’en faire autant pour la tienne. »

Jono-uchi ne sut pas répondre et les autres explosèrent de rire. Shizuka répondit :

« Désolée, je suis prise. J’y vais avec un garçon de ma classe. »

Bakura se mit à rire devant l’air déçu d’Honda mais Miho le consola :

« C’est pas grave, tu peux y aller avec moi. »

Yugi tenta sa chance :

« Anzu, voudrais-tu avoir l’honneur d’être ma cavalière ?

Celle-ci rosit et fit oui de la tête. Lisa avait complètement oublié la fête. Et si l’ennemi décidait d’attaquer à ce moment là ?

« Et toi Seto, tu veux y aller ?

-Non. Ces truc s de gamin ne m’intéresse pas.

-Allez, fais-le pour moi ! Notre université n’en organisera peut-être pas » supplia Agathe en lui prenant le bras.

Il se contenta de hausser les épaules. Lisa hésita de parler de son idée de peur de refroidir l’ambiance mais si cela se confirmait… Elle se lança. Tous restèrent silencieux un moment. Agathe avait touché deux mots de cette histoire à Seto. Bakura dit :

« Jusqu’à présent « il » n’a agi que lorsque vous étiez seuls. Je ne vois pas pourquoi ils changeraient subitement de stratégie.

-Pour nous perturber, coupa Seto. La meilleure stratégie est de ne jamais garder la même. Pour le business aussi c’est comme ça.

-Pour la soirée, nous resterons sur nos gardes, dit Anzu, voilà pourquoi nous devons être deux. Tâchez de trouver une cavalière et…

-Une soirée ? J’ai intérêt à venir si vous voulez qu’il y ait de l’ambiance. »

Ils se retournèrent. Maï venait d’arriver. Elle lança :

« Un de ces messieurs voudrait-il de moi comme cavalière ?

-Oui, moi, répondit (très) vivement Jono-uchi.

-Elle a demandé un cavalier, rétorqua Seto, pas un toutou en laisse.

-TU M’ENERVES !!!!!!!!!!! »

&&&&

Tomoyo consultait les nouveaux catalogues de caméscope en attendant que ses gardes du corps viennent la chercher. C’était une jolie jeune fille aux cheveux noires ondulés avec des yeux bleus. Elle ne pensait pas venir à la soirée pour y danser mais pour filmer Sakura entrain de danser avec Shaolan (ça ne serait pas Tomoyo sinon) et elle avait hâte !

« Ce serait merveilleux » pensa-t-elle.

Makuba la regardait. Seto avait vu juste, il voulait l’inviter au bal. Il s’approcha doucement d’elle et toussota. Elle se retourna et lui dit d’une petite voix :

« Bonjours Makuba. »

Celui-ci devint rouge comme une tomate et questionna :

« Tu veux bien venir avec moi à la soirée ? »

Tomoyo fut surprise, elle rosit à son tour et fit oui de la tête. Ils restèrent un moment puis Makuba la remercia et lui dit au revoir. Finalement, ce n’était pas si compliqué. Il rentra tout joyeux. En le voyant, Seto lui demanda ce qui se passait. Makuba lui raconta. Seto déclara :

« Pour une première, t’as pas fait de bourde.

-On est censé en faire une ?

-Non, mais en général on le fait sans faire exprès bien sur. »

&&&&

« Bonne nuit les filles.

-Bonne nuit » répondirent Agathe, Louise et Lisa en chœur.

Lisa s’allongea et sentit son esprit partir au pays des rêves. Une cité d’une blancheur éclatante se tenait devant elle. Elle s’avança. Une muraille surplombait la cité. Des gardes surveillaient sur les chemins de rondes. La herse étaient ouvertes. Lisa y entra. Toutes les rues étaient faites de pavés. Les marchands tentaient de vendre leurs articles aux passants. Les chiens aboyaient, les enfants couraient et jouaient. Lisa s’avança et arriva devant un palais. Elle y entra sans problème. Personne ne semblait la voir. Les jardins étaient somptueux. Des fleurs, des haies, des fontaines, des sculptures tout était soigneusement arrangés. Lisa se sentait bien, on aurait dit le paradis. Elle se souvint de la cité de l’Atlantide décrite dans ses romans. Etait-ce elle ? Oui sans aucun doute ! Soudain des trompettes sonnèrent. Lisa vit une porte énorme s’ouvrirent et un défilé en sortit. Des gardes d’une élégance suprême tenait des drapeaux. Des jeunes filles portaient sur leur tête des corbeilles remplies d’or et de bijoux, des musiciens jouaient de leurs instrument tellement fort que Lisa avait mal à la tête. Et au milieu de tout ça, des esclaves tenaient une litière ouverte avec une jeune femme allongée. Une femme avec des bruns et des yeux noisettes. Lisa s’aperçut alors que cette femme était enceinte. Lorsque l’escorte franchit la limite du palais, les habitants se mirent à hurler de joie. Lisa s’y précipita. Un homme aux cheveux bleus et richement habillé, fier, sortit à cheval et se mit devant la litière. Sans doute le roi et mari de cette femme. Tout semblait allait bien. Soudain, Lisa se retrouva complètement au-dehors. Elle était sur une petit colline et elle pouvait voir l’Atlantide tout entière et la nuit recouvrait tout. Elle se trouvait drôlement éloignée. L’homme aux cheveux bleus était là aussi. Il regardait sa cité. Lisa la contempla aussi et vit qu’il y avait de la fumée partout à l’intérieur ! Etait-ce la guerre ? L’homme leva les bras et scanda une incantation. La terre trembla et une vague de plusieurs centaines de mètres vint recouvrir la cité. Lisa resta horrifiée. Les vers de Platon lui revinrent en mémoire :

En une seule nuit funeste, Atlantide fut engloutie par les eaux.

L’homme se retourna vers Lisa. Pendant plusieurs minutes ce face à face dura. Lisa sentit son cœur faire un bond. L’homme s’avança et passa au travers de Lisa. Il ne l’avait pas vu mais sa toge était couverte de sang. Lisa laissa son regard sur la cité. Puis le noir, un miroir apparut et elle sentit qu’elle changeait. Elle se regarda dans le miroir : elle portait une tunique égyptienne avec des bijoux. Sa silhouette disparut et une autre apparut mais floue. Lisa colla ses mains et approcha son visage. Son reflet avait de grand yeux bleus et des cheveux bruns.

« Tohru ? »

Elle se réveilla en sueur. Elle n’avait pas tout compris pourquoi elle avait rêvé de Tohru mais une chose était sure, son ennemi était cet homme.


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Le 4e chapitre est là!!! Bonne lectrure et merci de me laisser des commentairres svp smiley01.gif


Chapitre 4 : Le rêve

« Gare à vous ! J’arrive ! »

Rébecca venait de faire une entrée en fanfare. Léon hocha la tête.

« Toi, t’es en forme.

-Ca pose un problème ?

-Non.

-Makuba ! T’as l’air crevé !

-Ca se voit tant que ça ? fit-il en baillant.

-Y a une affiche ! s’exclama Rébecca. Je vais voir ! »

Elle revint quelques minutes plus tard toute radieuse.

« Le lycée de Lisa et notre collège organise une soirée !!!!

-Quand ?

-Dans deux semaines ! Je vais me faire tellement belle que les lycéens regretteront d’être né plus tôt. »

Léon et Makuba soupirèrent. Minami, la déléguée de classe, ajouta :

« La dernière fois, plusieurs élèves sont restés seuls. C’est pourquoi, vous devez venir en couple et venir me voir la veille de la soirée.

-Mais pourquoi ? s’exclama Makuba en rougissant.

-Pour éviter de se faire passer pour un imbécile et de ne pas s’ennuyer.

-Mais pour ceux qui ne trouveront pas de cavaliers ou de cavalières ?

-Ils viennent me voir deux jours avant la soirée, c’est écrit en gros sur l’affiche. »

Minami s’en alla. Rébecca déclara qu’elle attendrait son cavalier. Léon, lui ne savait pas qui prendre. Makuba ne dit rien. Ce genre de chose ne lui était jamais venu à la tête. Le soir, il repensait à cette fameuse soirée et se demanda qui était le crétin qui avait eu l’idée de faire cette soirée. Seto arriva et demanda :

« Lisa m’a dit que son lycée et ton collège allaient préparer une soirée. Tu vas y aller ? »

Makuba tomba à la renverse. Il lui parla de son problème.

« Après tout le monde va croire que tout le monde veut sortir avec quelqu’un ! Et moi je n’ais envie de sortir avec personne ! Je veux rester célibataire ! »

Seto tout buvant son thé, l’écoutait. Ce genre de discours l’amusait beaucoup. Il proposa :

« Tu n’as qu’a demandé à Rébecca d’y aller avec toi. Elle est plutôt mignonne.

-Surtout pas ! On va croire que je veux sortir avec elle. »

Seto lança :

-Et la petite Tomoyo ? Celle qui est amie avec Sakura. Tu veux l’inviter ? »

Makuba rosit.

« Vais dans ma chambre ! »

Il claqua la porte. Seto souffla sur son café et dit :

« Ca, ça veut dire oui. »

Tout de même, imposé cela à des collégiens, c’était bizarre. Il devait y avoir quelque chose caché là-dessous. Il prit le téléphone et appela Lisa. Celle-ci lui répondit :

« C’est cette abrutie d’Okoso qui a organisé ça ! Encore un moyen pour humilier des élèves. Pourquoi ?

-Pour rien. Merci. »

Lisa se remit à son travail. Okoso était vraiment sournoise. Elle ne faisait jamais rien au hasard. Elle voulait monter un coup contre quelqu’un, mais qui ? Personne de sa connaissance ne lui avait lancé des répliques pour se défendre d’une quelconque injustice. Ca devait être contre quelqu’un d’autre. Lisa prit sa pierre dans sa main et murmura :

« Nous donnerons une petite leçon à cette prétentieuse si jamais elle fait quoi que ce soit de méchant contre quelqu’un. »

Elle se leva et regarda par la fenêtre. Le ciel était nuageux. Elle se remit à son bureau et écrivit. Soudain, un tournis lui vint brusquement. Sa pierre se mit à scintiller. Lisa se mit à tournoyer autour de la pièce. Plus elle se rapprochait de la fenêtre, plus sa pierre brillait. Elle l’ouvrit et rejeta sa tête brusquement en arrière. Une flèche venait d’être décochée. Elle la saisit et vit quelqu’un qui s’enfuyait. Elle arracha la flèche, sauta du 2e étage et se mit à courir après cette personne. A un tournant, une deuxième flèche la manqua. Lisa prit sa pierre et récita :

« Pierre du vent et de la lumière. Moi Eclydia, je t’ordonne de me donner les pleins pouvoirs ! »

Une lumière l’enveloppa et Lisa n’était plus la même. Elle fit face à son adversaire. Elle lui cria :

« Rend-toi ! »

Pour toute réponse, un brouillard épais les entoura tous les deux. Lisa s’exclama :

« Non ! Je suis au Royaume des Ombres ! »

Son ennemi avait disparu mais à la place des centaines de dragons zombis parurent.

« Je n’y arriverais pas toute seule ils sont trop nombreux » pensa-t-elle.

Elle sortit son jeu de cartes et clama :

« Monstres ! Apparaissez et aidez-moi dans mon combat ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait. Tous ses monstres (des magiciens et des guerriers) apparurent. Ils commencèrent à se battre. Lisa faisait de son mieux. Mais dès qu’elle détruisait un dragon, deux autres apparaissaient. Le Jeu des Ombres le voulait. Mais Lisa savait qu’il y avait un moyen de les vaincre. Il fallait qu’elle le trouve et vite, sinon… Une idée lui vint. Elle se retourna et appela :

« Magicienne des Ténèbres ! Utilise ton pouvoir spécial pour invoquer le Magicien des Ténèbres ! »

Pourvu que le Pharaon s’en rende compte. Celui-ci dormait tranquillement. Il marchait dans un espace vide. Soudain une lumière violète apparue et son monstre préféré se dressa devant lui.

« Mon Magicien des Ténèbres ! Que fait-il ici ? »

Il le regarda attentivement. Le magicien s’approcha de lui et s’agenouilla. Puis, il lui annonça :

« Pharaon, la reine est en danger.

-Lisa ? Mais où est-elle ?

-Prisonnière du Jeu des Ombres. Je vais vous conduire à elle. »

Le puzzle se mit à luire et il se retrouva au Royaume des Ombres. Lisa était toujours en train de se battre. Atem et son magicien se précipitèrent sur elle.

« Lisa ! »

Elle se retourna.

« Tu es là ?

-Par la pensée seulement (il se joignit à elle à l’assaut) Qu’est-ce qui se passe ?

-Chaque fois qu’un de ces monstres est détruit il réapparaît en double ! Ils sont des milliers maintenant. »

Il y eut un cri. Le Gardien Celte venait de se faire détruire. Atem prit son puzzle et dit :

« Unissons nos objets ! »

Lisa prit sa pierre et l’enfonça dans le symbole millénaire. Une lumière éblouissante dévoila tout le brouillard et les monstres ne le supportant pas, s’en allèrent. Le brouillard se dissipa peu à peu, Atem voulut prendre Lisa dans ses bras mais n’étant pas là physiquement, il se retrouva éveillé dans son lit avec en face de lui, un Yugi très inquiet.

« Est-ce que ça va ?

-Que s’est-il passé ?

-Tu as pris ma place et tu n’arrêtais pas remuer dans ton lit. Tu avais l’air anxieux. Tu as eu une vision ? »

Il le lui raconta. Il voulut sortir pour rejoindre Lisa mais Yugi lui dit :

« Elle doit être chez elle maintenant, ne t’en fais pas. Tu ne vas quand même pas débarquer comme ça ? »

Yugi avait raison. Il ne pouvait attendre que le lendemain.

&&&&

Lisa atteignit sa fenêtre et dans un ultime effort, elle s’envola et pénétra dans sa chambre. Elle s’effondra sur son lit. Epuisée, elle était épuisée. Elle ne s’attendait pas à une attaque. Maintenant, elle devait être prête à tout moment. Elle s’endormit. La personne qui avait attaqué Lisa arriva dans une maison. Elle s’agenouilla devant un fauteuil et attendit. L’homme qui était dessus lui dit :

« Tu as fait du beau travail Alix. Ils sont très fort touts les deux, c’est assez impressionnant. J’ai bien fait de ne pas les sous-estimé. Leur force vient du fait qu’ils sont unis. Pour détruire le Pharaon, il faut qu’il soit seul. Notre prochaine intervention sera pendant la soirée. Continue comme ça Alix et tu seras récompensé au-delà de tes espérances.

-Oui maître. »

&&&&

« Ca commence à virer au cauchemar cette histoire ! »

Jono-uchi venait de lancer ça après le récit d’Atem. Otogi ajouta :

« Surtout qu’il attaque dans l’anonymat total donc on ne peut pas enquêter sur lui.

-Ca prouve qu’il est très intelligent, déclara Anzu.

-Qui est intelligent ? »

Agathe venait d’arriver main dans la main avec Seto. Celui-ci fit un mouvement de tête pour les saluer.

« En tout cas, ce n’est certainement pas de Jono-uchi que vous parliez, fit-il avec ironie.

-Qu’est-ce que tu insinues espèce de snob ? » lança Jono-uchi prêt à frapper.

Les autres soupirèrent. Ces deux là ne changeraient jamais. La cloche sonna et les cours commencèrent. A la fin de la journée, Atem se précipita vers Lisa.

« Tu vas bien ? lui demanda-t-il en lui prenant le visage.

-Oui, ne t’en fais pas. Je vais aller voir Tohru et lui dire ce qui s’est passé. »

Seto les regardait de loin. Quelque part, cela l’énervait de voir Atem prendre Lisa dans ses bras bien qu’il savait qu’il sortait ensemble depuis deux mois. Il savait que Yugi partageait le corps avec un autre mais… Depuis, Seto, dès qu’ils les apercevait, les surveillait. Agathe le remarqua et dit d’un ton plein de douceur.

« On dirait un grand-frère, comme c’est mignon !

-Hum…

-Occupe-toi de ta petite-copine au lieu d’enquiquiner Atem et Lisa, conseilla Jono-uchi.

-Désolé, je ne parle pas aux chihuahuas.

-Je ne suis pas un chihuahua ! » s’énerva Jono-uchi en sautant sur Seto.

Mais il fut retenu de justesse par Honda et Otogi qui lui dirent de se calmer. Yugi, Anzu et Agathe n’intervenait pas. Cela faisait parti du quotidien. En fait, c’était plutôt drôle de voir Jono-uchi prendre toutes les insultes de Seto au premier degré qui ne cherchait que ça. Shizuka arriva. Sautant sur l’occasion, Honda lui lança :

« Shizuka, je n’ais pas de cavalière pour la soirée alors si ça te dit.

-Eh ! Je t’ais à l’œil ! menaça Jono-uchi.

-Je rêve ou c’était bien toi qui m’a dit de ne pas me mêler des histoires de cœur de ma famille ? Tu ferais mieux d’en faire autant pour la tienne. »

Jono-uchi ne sut pas répondre et les autres explosèrent de rire. Shizuka répondit :

« Désolée, je suis prise. J’y vais avec un garçon de ma classe. »

Bakura se mit à rire devant l’air déçu d’Honda mais Miho le consola :

« C’est pas grave, tu peux y aller avec moi. »

Yugi tenta sa chance :

« Anzu, voudrais-tu avoir l’honneur d’être ma cavalière ?

Celle-ci rosit et fit oui de la tête. Lisa avait complètement oublié la fête. Et si l’ennemi décidait d’attaquer à ce moment là ?

« Et toi Seto, tu veux y aller ?

-Non. Ces truc s de gamin ne m’intéresse pas.

-Allez, fais-le pour moi ! Notre université n’en organisera peut-être pas » supplia Agathe en lui prenant le bras.

Il se contenta de hausser les épaules. Lisa hésita de parler de son idée de peur de refroidir l’ambiance mais si cela se confirmait… Elle se lança. Tous restèrent silencieux un moment. Agathe avait touché deux mots de cette histoire à Seto. Bakura dit :

« Jusqu’à présent « il » n’a agi que lorsque vous étiez seuls. Je ne vois pas pourquoi ils changeraient subitement de stratégie.

-Pour nous perturber, coupa Seto. La meilleure stratégie est de ne jamais garder la même. Pour le business aussi c’est comme ça.

-Pour la soirée, nous resterons sur nos gardes, dit Anzu, voilà pourquoi nous devons être deux. Tâchez de trouver une cavalière et…

-Une soirée ? J’ai intérêt à venir si vous voulez qu’il y ait de l’ambiance. »

Ils se retournèrent. Maï venait d’arriver. Elle lança :

« Un de ces messieurs voudrait-il de moi comme cavalière ?

-Oui, moi, répondit (très) vivement Jono-uchi.

-Elle a demandé un cavalier, rétorqua Seto, pas un toutou en laisse.

-TU M’ENERVES !!!!!!!!!!! »

&&&&

Tomoyo consultait les nouveaux catalogues de caméscope en attendant que ses gardes du corps viennent la chercher. C’était une jolie jeune fille aux cheveux noires ondulés avec des yeux bleus. Elle ne pensait pas venir à la soirée pour y danser mais pour filmer Sakura entrain de danser avec Shaolan (ça ne serait pas Tomoyo sinon) et elle avait hâte !

« Ce serait merveilleux » pensa-t-elle.

Makuba la regardait. Seto avait vu juste, il voulait l’inviter au bal. Il s’approcha doucement d’elle et toussota. Elle se retourna et lui dit d’une petite voix :

« Bonjours Makuba. »

Celui-ci devint rouge comme une tomate et questionna :

« Tu veux bien venir avec moi à la soirée ? »

Tomoyo fut surprise, elle rosit à son tour et fit oui de la tête. Ils restèrent un moment puis Makuba la remercia et lui dit au revoir. Finalement, ce n’était pas si compliqué. Il rentra tout joyeux. En le voyant, Seto lui demanda ce qui se passait. Makuba lui raconta. Seto déclara :

« Pour une première, t’as pas fait de bourde.

-On est censé en faire une ?

-Non, mais en général on le fait sans faire exprès bien sur. »

&&&&

« Bonne nuit les filles.

-Bonne nuit » répondirent Agathe, Louise et Lisa en chœur.

Lisa s’allongea et sentit son esprit partir au pays des rêves. Une cité d’une blancheur éclatante se tenait devant elle. Elle s’avança. Une muraille surplombait la cité. Des gardes surveillaient sur les chemins de rondes. La herse étaient ouvertes. Lisa y entra. Toutes les rues étaient faites de pavés. Les marchands tentaient de vendre leurs articles aux passants. Les chiens aboyaient, les enfants couraient et jouaient. Lisa s’avança et arriva devant un palais. Elle y entra sans problème. Personne ne semblait la voir. Les jardins étaient somptueux. Des fleurs, des haies, des fontaines, des sculptures tout était soigneusement arrangés. Lisa se sentait bien, on aurait dit le paradis. Elle se souvint de la cité de l’Atlantide décrite dans ses romans. Etait-ce elle ? Oui sans aucun doute ! Soudain des trompettes sonnèrent. Lisa vit une porte énorme s’ouvrirent et un défilé en sortit. Des gardes d’une élégance suprême tenait des drapeaux. Des jeunes filles portaient sur leur tête des corbeilles remplies d’or et de bijoux, des musiciens jouaient de leurs instrument tellement fort que Lisa avait mal à la tête. Et au milieu de tout ça, des esclaves tenaient une litière ouverte avec une jeune femme allongée. Une femme avec des bruns et des yeux noisettes. Lisa s’aperçut alors que cette femme était enceinte. Lorsque l’escorte franchit la limite du palais, les habitants se mirent à hurler de joie. Lisa s’y précipita. Un homme aux cheveux bleus et richement habillé, fier, sortit à cheval et se mit devant la litière. Sans doute le roi et mari de cette femme. Tout semblait allait bien. Soudain, Lisa se retrouva complètement au-dehors. Elle était sur une petit colline et elle pouvait voir l’Atlantide tout entière et la nuit recouvrait tout. Elle se trouvait drôlement éloignée. L’homme aux cheveux bleus était là aussi. Il regardait sa cité. Lisa la contempla aussi et vit qu’il y avait de la fumée partout à l’intérieur ! Etait-ce la guerre ? L’homme leva les bras et scanda une incantation. La terre trembla et une vague de plusieurs centaines de mètres vint recouvrir la cité. Lisa resta horrifiée. Les vers de Platon lui revinrent en mémoire :

En une seule nuit funeste, Atlantide fut engloutie par les eaux.

L’homme se retourna vers Lisa. Pendant plusieurs minutes ce face à face dura. Lisa sentit son cœur faire un bond. L’homme s’avança et passa au travers de Lisa. Il ne l’avait pas vu mais sa toge était couverte de sang. Lisa laissa son regard sur la cité. Puis le noir, un miroir apparut et elle sentit qu’elle changeait. Elle se regarda dans le miroir : elle portait une tunique égyptienne avec des bijoux. Sa silhouette disparut et une autre apparut mais floue. Lisa colla ses mains et approcha son visage. Son reflet avait de grand yeux bleus et des cheveux bruns.

« Tohru ? »

Elle se réveilla en sueur. Elle n’avait pas tout compris pourquoi elle avait rêvé de Tohru mais une chose était sure, son ennemi était cet homme.


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Etre pessimiste, au fond, cela revient à baisser les bras et à dire: que ce monde aille à sa perte. Comme le risque de cette perte est réel, il n'y a qu'une seule solution: se retrousser les manches.
Primo Levi



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yugioman
Ecrit le : Mercredi 31 Mars 2010 13h18
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Serenity
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c'est super agréable à lire
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